Expulsion de ma famille : violence et inhumanité !

Expulsion de ma famille : violence et inhumanité !

20 693 ont signé. Prochain objectif : 25 000 !
Lancée le
Adressée à
Franck Robine (Préfet de Corse-du-Sud) et

L'importance de cette pétition

Lancée par Soufiane DAHIR

Je suis entré en France en décembre 2014 en tant qu'enseignant de langue arabe en primaire. Lors de mon entrée en France j'étais couvert d'un visa D de trois mois, mon épouse et nos trois enfants m'ont rejoint en février 2015 couverts également d'un visa D.

En mars 2015 nous avons eu des titres de séjour spéciaux (Cartes PROMAE) délivrés par le ministère des affaires étrangère valable pour 3 ans qui ont ensuite été renouvelés pour 2 ans jusqu'en mars 2020.
 
En décembre 2018, nous avons procédé à la démarche de changement de statut en constituant un dossier contenant tous les éléments qui définissent notre situation en France muni par des certificats médicaux concernant la situation de nos enfants qui sont suivis par des professionnelles en raison de problèmes psychologique liée à l'angoisse et au stress dû au retour dans notre pays d'origine

Mais suite à cette démarche et alors même que cela fait quasiment 5 ans que nous vivons sur le territoire français, la préfecture de Corse du sud a décidé de nous expulser en milieu de l'année scolaire et d'arracher nos trois enfants de leur milieu scolaire et social sans tenir compte qu'ils sont scolarisés en France depuis février 2015. Nous avons eu un arrêté de refus avec obligation de quitter le territoire français en nous considérant en situation irrégulière et que nous n'avons pas sollicité la carte PROMAE dès l'entrée en France.
 
Un recours gracieux a été formé accompagné des titres de séjours ,mon nouveau contrat de travail dans mon domaine, une confirmation d'embauche pour mon épouse qui a effectivement commencé son emploi et des certificats médicaux délivrés par les professionnels qui suivent nos enfants.

Nous avons eu le maintien de l'arrêté en disant qu'aucun nouveau élément n'avait été présenté, pas de durée significative sur le territoire et que les enfants n'ont pas de difficultés à signaler.

De plus, un recours hiérarchique a été destiné au ministère de l'intérieur dont la réponse était défavorable en considérant que la durée de résidence en France n'a pas d'importance et aucune difficulté scolaire ne serait signalée ailleurs pour les enfants. Ainsi qu'une requête en référé a été formée sur Télérecours citoyens et destinée au tribunal administratif à Bastia. Cette requête a été rejetée sous prétexte que les nouveaux éléments étaient fournis après l'arrêté de refus.
 
Nous avons résidé régulièrement sur le territoire français en bénéficiant d'un logement social par le biais de la préfecture, un certificat d'immatriculation enregistré au service préfectoral, un compte bancaire courant, des contrats d'assurance, eau électricité, opérateur et des voyages à l'étranger... Or, tout cela nécessite impérativement la possession d'un titre de séjour !
 
Nos enfant sont actuellement scolarisés en 6ème, CM2 et CM1 sans avoir des difficultés scolaires particulières. Ils ont grandit en France et s'y sont pleinement intégrés au niveau social et éducatif. Ainsi que nous avons des attaches familiales notamment mon épouse dont la majorité de sa famille est en France, en Italie et en Espagne.
 
Cette décision nous a mis en situation irrégulière et de précarité après nous avoir privés d'emploi et de nos papiers. Les titres de séjour ont été retirés sans avoir une attestation de restitution et ceux en opposition à la loi.
 
Nous venons d'être prévenus que notre expulsion aura lieu le 20 décembre ! Non seulement nos enfants risquent de perdre leur année scolaire mais également leur stabilité morale.

Cette décision injuste qui s'applique au nom de la loi bouleverse notre vie familiale. C'est la raison pour laquelle nous produisons cette pétition afin d'avoir un soutien massif contre cette expulsion violente et non fondée.

20 693 ont signé. Prochain objectif : 25 000 !