NON au démantèlement de l’École nationale supérieure Louis-Lumière

Sauvons l’enseignement public !

(English below)

Point d’information - 17 mai 2023 – La mobilisation porte ses fruits

Merci encore de votre soutien concernant l’avenir de notre école. 

Nous avons appris que le déménagement définitif, puis provisoire jusqu’en 2033 sur l'ancien site de l’Eicar est abandonné et que nous resterions, à la Cité du Cinéma après les Jeux Olympiques. Cependant, nous sommes toujours dans l’attente d’informations précises et officielles sur les conditions de notre relocalisation temporaire: où ? Quand ? Pour combien de mois ? L’inquiétude est grande. 

Autre information : la rectrice déléguée pour l'enseignement supérieur, de la recherche et l'innovation de la région académique Île-de-France, nous a annoncé la constitution d’un comité de suivi consacré aux enjeux immobiliers, placé sous sa présidence. Deux représentant-es de l’intersyndicale de l’ENS Louis-Lumière ont été invité-es à y participer. 

A suivre…

L’intersyndicale des personnels de l’ENS Louis-Lumière

 

 

MISE À JOUR SUR LA PÉTITION TOUT EN BAS.  22/02/2023 : Le déménagement de l'ENS Louis-Lumière : de provisoire à définitif et de définitif à provisoire ... Nouvelle décision ! 

D’abord la proie d’enjeux fonciers lors de son installation à la Cité du Cinéma en 2012, puis sacrifiée pour les Jeux Olympiques de 2024, l’École nationale supérieure Louis-Lumière est mise en péril.

Créée en 1926, l’ENS Louis-Lumière est pionnière des écoles de cinéma, de photographie et de son. D’École des Métiers de la ville de Paris, elle est devenue Lycée Technique d'État de Photographie et de Cinématographie en 1964, puis, en 1991, « École nationale supérieure ». Elle est l’une des premières écoles de techniques et arts appliqués à enseigner au grade de master et à soutenir la recherche en arts-sciences-techniques ainsi que la recherche-création. Elle a formé des dizaines de générations de techniciens et d’artistes, sa renommée est internationale.

Initialement propriétaire de ses locaux, l’École est déménagée à la Cité du Cinéma en 2012 et devient locataire. En 2017, l’annonce des JO tombe : l’installation du Village des athlètes entraînera son déménagement pendant quelques mois, le temps des Jeux. Les informations contradictoires de la Direction de l’école s’enchaînent : les quelques mois se transforment en 6 mois, puis en un an, puis en 1 an et demi. 

Fin janvier 2023 - soit 6 ans après l’annonce des JO à Paris-, au lieu d’une opération « hors les murs » temporaire, le déménagement sera définitif, dès fin 2023. Le projet de la Direction est d’éclater l’école en plusieurs sites : un lieu principal en location de 2500 m2 (dans les anciens locaux de l’école privée EICAR) et d’autres loués ponctuellement en fonction des besoins, contre les 7700m2 actuels. En seulement quelques mois, devront être aménagées des installations de haute technicité, coûteuses, fragiles, opération difficilement tenable, rendant difficile la continuité de l’enseignement et de la recherche. Ces ressources nécessaires constituent le fondement de la pédagogie de l’École, elle-même fragilisée par des nouvelles orientations privilégiant des formations courtes destinées à répondre aux besoins immédiats du marché ou des masters payants jusqu’à 16 000 euros. 

Préservons l’intégrité de cette école publique d’enseignement supérieur qui aura 100 ans en 2026. Nous demandons :

- un seul lieu pérenne appartenant aux Pouvoirs publics, adapté à ses besoins pédagogiques et de recherche, à sa finalité professionnelle ;
- le maintien de l’enseignement des fondamentaux pour ses formations en photographie, son et cinéma incompatibles avec les formations courtes qui relèvent de la formation continue ;
- le maintien d’installations de pointe, de laboratoires en lien avec les techniques et technologies numériques, mais aussi avec des procédés alternatifs et argentiques, un patrimoine unique indispensable à l’enrichissement des formations.

Plus que tout, maintenons la scolarité gratuite de l’École, en conformité avec les valeurs du service public.

Soutenez cette grande école publique dédiée au cinéma, à la photographie et au son en signant cette pétition à l’initiative d’enseignant.es et étudiant.es de l’ENS Louis-Lumière.

Merci.


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SAY NO to the dismantling of the Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière

Save public education!

First prey to real estate issues when it relocated to the Cité du Cinéma in 2012, then sacrificed to the Olympic Games in 2024, the École nationale supérieure Louis-Lumière is in danger.

Founded in 1926, ENS Louis-Lumière is a pioneer among film, photography and sound engineering schools. From a professional trade school (École des Métiers de la ville de Paris), it became a technical high school for Photography and Cinematography (Lycée Technique d'État de Photographie et de Cinématographie) in 1964 and later, in 1991, an École nationale supérieure entering the tertiary education sector. It was one of the first applied arts schools to offer courses at Master's level combining artistic, technical and scientific fields well as recherche-création. This internationally renowned school has trained many generations of highly skilled technicians and artists.

The school moved in 2012 from a state-owned building to the Cité du Cinéma, thereby becoming a tenant. 2017 saw the announcement of the 2024 Olympic Games to be held in Paris: the installation of the Athletes' Village on the premises would mean a temporary move for a few months. Contradictory information followed on the part of the School’s management: a few months turned into half a year, then a year, then a year and a half.

At the end of January 2023 - 6 years after Paris won the bid for the Olympic Games - the temporary "off-site" operation, became a permanent move, as of the end of 2023. Management's plan is to split the school into several sites: a main one of 2500 m2 (in the former premises of a private film school - EICAR) and others to be rented on an ad hoc basis. Current premises cover 7700m2. In just a few months, highly technical, costly and fragile facilities will need to be installed, a virtually untenable operation, compromising our teaching and research activities. These resources are the foundation of the School's educational policy, which has itself been weakened by new orientations favoring short courses designed to meet the immediate needs of the market or others with fees of up to 16,000€.

Let us preserve the integrity of this state-funded higher education establishment, soon to celebrate its 100th anniversary in 2026.

We require:

- a single permanent state-owned site, adapted to the School’s educational and research needs and its professional vocation
- a guarantee that “essential” tuition will be maintained on its Photography, Sound Engineering and Film courses, not to be confused with short Continuing Education courses
- state-of-the-art facilities and laboratories linked to digital techniques and technologies, but also to alternative and film-based processes, a unique heritage that is essential to the quality of our training courses.

Above all, let us maintain the School's free tuition, in accordance with public service values.

Above all, let us maintain the School's free tuition, in accordance with public service values.

Please support this great state school dedicated to Film, Photography and Sound Engineering by signing this petition initiated by the teaching staff and students at ENS Louis-Lumière.

Thank you.