NON A L'IMPLANTATION D'UN HYPERMARCHE LECLERC A WARCQ

NON A L'IMPLANTATION D'UN HYPERMARCHE LECLERC A WARCQ
L'importance de cette pétition

Malgré plus de 450 signatures en quelques jours et une forte mobilisation citoyenne, la Commission Départementale d'Aménagement Commercial (CDAC) a donné son accord le 23 mai 2017 à l'implantation d'un hypermarché LECLERC de 6000 m² sur la commune de Warcq.
SOYONS PRECIS ET TRANSPARENTS
La CDAC, présidée par le préfet, est composée de 7 élus, dont le maire de la commune d’implantation, et de 4 personnalités qualifiées en matière de consommation, de développement durable et d’aménagement du territoire.
3 des 4 personnalités qualifiées ont voté CONTRE ou se sont abstenues (2+1). Tous les votes s'effectuent à bulletins nominatifs et consultables dans le dossier complet disponible sur demande.
Comme l'indique Olivier RAZEMON (journaliste auteur de l'ouvrage "Comment la France a tué ses villes ?") récemment interviewé par Elise Lucet dans l'émission Envoyé Spécial :
« Les élus reprennent mot pour mot le discours du promoteur qui calcule les emplois. […] La plupart du temps, ce n’est pas parce que les maires ont envie de détruire leur ville qu’ils font ça, c’est parce qu’ils imaginent que ça va être visible, que ça va attirer des gens qui viennent de très loin, … C’est le choix de la facilité. »
POUR AUTANT CE N’EST PAS TERMINE
La Commission Nationale d'Aménagement Commercial (CNAC) a maintenant 4 mois pour valider ou non cette décision de la CDAC (article R752-30 et suivants du code de commerce).
Pour rappel, la CNAC a refusé un projet similaire le 15 janvier 2014.
Plusieurs recours juridiques seront donc déposés par plusieurs associations existantes.
Nous, citoyen(ne)s, avons également la possibilité de lutter contre l’implantation d’un Xème hypermarché EN SIGNANT CETTE PETITION qui sera déposée en septembre 2017 lors de la séance dédiée de la Commission Nationale d'Aménagement Commercial (CNAC)
61 boulevard Vincent Auriol
75013 PARIS
POURQUOI NOUS DISONS NON
• Nous, citoyen(ne)s, trouvons qu’il existe déjà suffisamment d’hypers ou de supermarchés pour le nombre d’habitants de l’agglomération (Cora, Carrefour, Intermarché, Lidl, Leader Price, Casino, Netto, Aldi…)
• Nous , citoyen(ne)s, n’avons pas envie que notre ville devienne moche et soit encerclée par ces énormes hangars commerciaux et tous ces panneaux publicitaires.
• Nous, citoyen(ne)s, nous souhaitons soutenir les commerçants indépendants qui font que notre centre-ville est vivant et beau. Nous ne souhaitons pas davantage consommer dans ces grandes zones dédiées à la consommation ; cela serait synonyme d'abandon de nos artisans (bouchers, boulangers, pâtissiers, coiffeurs, fleuristes, chocolatiers…).
Le taux de locaux commerciaux inoccupés à Charleville-Mézières s'élève à 13.3% pour 641 pas de porte observés (bien supérieur au taux national de 9 à 10 % pour des villes de taille similaire) - Etude CCIA + communauté d’agglomération de 2015 -
• Délaisser notre centre-ville c'est risquer la baisse du tourisme et accroître la désaffection des logements (8% de vacance aujourd’hui).
• Nous, citoyen(ne)s, savons pertinemment que les 140 emplois qui constituent l’argument choc de ce projet ne seront que des transferts de postes supprimés ailleurs (un des recours juridiques est lancé par Cora) - des emplois plus que précaires (temps partiel et horaires de coupure…).
• Nous, citoyen(ne)s, nous ne tolérons plus que des terres agricoles ou des espaces naturels soient sacrifiés pour de nouvelles implantations (Le Leclerc détruira plus de 6000 m² de zone humide).
• Nous, citoyen(ne)s, prenons position pour que nos enfants sachent que nous ne nous résignons pas.