La concertation préalable du public sur un projet d’autoroute Poitiers-Limoges a commencé le 4 Janvier 2022 et durera jusqu'au 20 mars.

S’il est effectivement nécessaire de sécuriser la liaison routière entre Poitiers et Limoges, en traitant les points dangereux, et en aménageant des zones de dépassements de camions, une autoroute n’est pas la solution.

NON à une autoroute limitée à certains usagers. Le coût serait, de Lussac-les-Châteaux à Poitiers d’environ 200 euros par mois pour un salarié qui voudrait l’emprunter quotidiennement. Le coût du péage étant élevé, il est estimé que 43 à 47% des automobilistes et 28 à 30% des conducteurs de poids lourds utiliseraient l’ancienne N 147. Ceci conduirait au retour du flux dans les centres de Fleuré et de Lussac-les-Châteaux, car les voies de contournement, comme celle de Fleuré, seraient intégrées à l’autoroute. Cela serait identique à Lhommaizé où le trafic serait reparti sur l’autoroute et sur la nationale.

NON à l’augmentation de l’émission des gaz à effet de serre. La consommation de carburant et l’émission de gaz à effet de serre augmentent en fonction de la vitesse. L’autoroute a donc un impact négatif à la fois sur la disponibilité des réserves d’hydrocarbure, le climat et le budget des utilisateurs. C’est pourquoi le Grenelle de l’environnement avait conclu à la fin du développement des autoroutes, ce projet irait donc à l’encontre des engagements français et européens de réduction des émissions à effet de serre. 

NON à la dégradation du paysage et de la qualité de vie par un viaduc bruyant et polluant qui enjamberait la Dive.

NON à la destruction définitive d’un millier d’hectares de terres agricoles ou naturelles et de surfaces boisées sur l’ensemble du tracé et d’une cinquantaine d’hectares sur la commune de Lhommaizé. Cette construction aurait pour conséquence l’imperméabilisation de terrains avec une augmentation potentielle du risque d’inondation, le morcellement d’exploitations agricoles, l’altération des biotopes comme celui de la Dive et la disparition des haies qui permettent le déplacement des animaux sauvage.

NON à ce projet anachronique. En effet, comme le signale d’Autorité Environnementale, le projet est en opposition avec la politique régionale définie dans le SRADDET de la région Nouvelle-Aquitaine (Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires), qui impose pour 2030 une division par deux du rythme d’artificialisation des terres, pour atteindre l’objectif de Zéro Artificialisation Nette fixé par la loi Climat et Résilience. 

Plus précisément, pour les communes de Lhommaizé et Morthemer : 

Il n’y aurait que des nuisances pour les habitants. Lhommaizé serait encadré par deux axes routiers, dont une autoroute sur viaduc à forte nuisance sonore et polluante.

D’un point de vue environnemental, ce serait le saccage d’une très belle zone restée à l'abri du bétonnage et qui présente un patrimoine historique, paysager et naturel caractéristique du Poitou, où des villages demeurent environnés de champs, bocages, bois et chemins.

Pour les générations futures, préservons notre patrimoine ! 

Non, ne voulons pas d’autoroute à Lhommaizé !

SIGNEZ POUR DIRE NON AU PROJET D'AUTOROUTE A147 A LHOMMAIZE.

Non au bétonnage de notre commune.

Non aux nuisances sonores, non à la pollution.

Non au saccage de notre cadre de vie.

Oui, préservons notre patrimoine rural.