Les milieux ruraux habités (villages, rangs, domaines de villégiature) ou les secteurs dont le développement résidentiel ou touristique repose sur des attraits associés à la tranquillité, la nature et la pratique de sports de plein-air, sont des endroits fortement et négativement impactés par la pratique récréative du quad et du VTT. 

Les raisons, qui sont facilement constatées là où la présence récréative du quad et du VTT  sont permises, sont les suivantes:

- Du bruit, qui porte sur plusieurs kilomètres de rayon et dérange d'autant que la circulation est achalandée (comme c'est le cas sur les circuits officiels).
- Une odeur nauséabonde, qui n'a rien de comparable au passage d'autres types de véhicules et incommode les résidents à proximité des circuits.
-Des excès de vitesse fréquent, explicables par l'aspect récréatif de cette conduite et la difficulté pour la SQ d'effectuer une surveillance suffisante compte tenu de la grandeur du territoire.
-Le non respect des propriétés privées, en raison d'un manque de suivis, de pénalités et de contrôle des usagers.

De plus, il est très fréquent que les sentiers de VTT traversent illégalement des cours d'eau en empruntant directement le lit du cours d'eau, ce qui porte atteinte à l'habitat aquatique en plus d'avoir un impact négatif sur la qualité de l'eau dont peuvent faire l'usage certains résidents.

Considérant les inconvénients cités plus haut, que leur impact incommode la plus part des résidents des milieux ruraux au profit d'une minorité d'utilisateurs, dévalue la valeur immobilière des propriétés à proximité des circuits de VTT, représente un frein à l'arrivée de nouvelles familles recherchant la tranquillité de la campagne, nuit au développement d'une économie régionale basée sur la pratique de sport de plein-air,

Il est demandé que la MRC de Matawinie mette sur pied un comité de travail visant à encadrer la pratique récréative du VTT afin d'en limiter l'accès aux milieux ruraux habités.