Monsieur le président,

vous avez accordé beaucoup d'argent venant de nos impôts à la répression du mouvement des gilets jaunes au lieu d'entendre leurs revendications légitimes. Mains arrachées et autres blessures physiques ne se comptent plus sur les lieux de manifestations.
1 407 manifestants ont été blessés, dont 46 grièvement, de la mi-novembre à la mi-décembre.
Des dizaines de personnes ont été gravement blessées, mutilées parfois, par des tirs de flashball (ou LBD40) et de grenades GLI-F4 contenant de l'explosif. 10 personnes ont été tuées sur des points de blocage. 717 policiers, gendarmes et pompiers ont aussi souffert de violences durant cette période.

Dans un rapport publié le 17 décembre, Amnesty International dénonce une telle escalade de violence et « de nombreux cas de recours excessifs à la force par des policiers ».

Nous ne voulons plus que l'argent de nos impôts servent à réprimer, mutiler, estropier et même entraîner la mort de nos concitoyens.

Nous vous demandons d'arrêter ce carnage et de ne plus vous servir de notre argent pour continuer à réprimer ce mouvement.

Nous vous demandons de vous mettre véritablement à l'écoute de votre peuple pour trouver des moyens non-violents de résolution de conflits.

Merci !