Une (vraie) justice pour protéger ma fille

Une (vraie) justice pour protéger ma fille
Je me présente, Rachel Planquelle, jeune maman de 24 ans. Monsieur Macron a entrepris dans sont grand programme, la défense des femmes et des enfants qui subissent des violences de la part de leur conjoint. Séparée de mon compagnon, contre lequel j’ai déposé plainte en 2018 pour viol sur ma personne et agressions sexuelles sur mineure.
Je me permets de vous soumettre l’injustice flagrante dont je suis victime, pas seulement moi, mais ma fille également, qui a aujourd’hui 4 ans. Je suis séparée de mon compagnon depuis juin 2018, que j’ai dû fuir suite à des violences et viols sur moi-même ainsi que des présomptions d’attouchements sur ma fille alors âgée de 10 mois.
Je tente en vain de la protéger de son père qui a eu envers elle des gestes inadaptés reconnus par des spécialistes (psychologues et pédopsychiatres...)
Toujours par protection pour mon enfant, j’ai refusé plusieurs fois de confier ma fille à son père. J’ai alors été convoquée au Tribunal Correctionnel de Saint-Omer le 14 septembre 2021 à sa demande, me réclamant ainsi des dommages et intérêts.
Alors que l’audience s’est très bien passée au vu de mon dossier solide et que le Procureur de la République n’a rien retenu contre moi, je me retrouve condamnée moralement et financièrement, à savoir :
- Amende délictuelle : 3 000 € dont 1 500 € avec sursis
- Partie civile : 3 158 €
- Préjudice moral : 800 €
- Frais d’avocat : 600 €
- Droit fixe de procédure : 127 €
Je suis une maman déchirée par cette décision incompréhensible et injuste, j’ai l’impression d’être abandonnée. Mon avocate a interjeter appel de cette décision humiliante et lourde de responsabilité envers ma fille.
Je suis désespérée, je me bats pour ma fille qui, si elle devait être confiée plus souvent à son père sans témoin, risquerait de subir de nouvelles violences. J’ai déposé plusieurs mains courantes et plaintes pour viol et violences. Pourquoi ces plaintes sont classées sans suite ou restent sans nouvelles ?
La maman que je suis ne sait plus que faire pour protéger son enfant. Je tente en vain de me reconstruire petit à petit avec ma fille. J’ai déménagé, je me suis rapprochée de ma famille de laquelle il m’avait séparée. Aujourd’hui, ma fille est scolarisée dans une bonne école, pratique de la danse et participe aux activés du centre aéré de ma commune. Mais malgré tout, un suivi psychologique est toujours en place.
Des prochaines audiences sont prévues cette année mais je m'attends au pire...
Cette pétition est mon dernier espoir de voir évoluer cette affaire où l’avenir de ma fille se joue.