Pour Annick, Lucas, Gérard et Laurence...
Pour Annick, Lucas, Gérard et Laurence...

Elle sont pas facile à raconter des histoires comme celle qui suit…
C’est l’histoire d’une maman. De son minot qui avait 19 ans. Lucas, c'était son prénom.
La photo en témoigne, l’avenir lui souriait enfin, à cette famille ; jusqu’à ce matin du 19 juin où Lucas a oublié de se réveiller, laissant derrière lui une maman brisée, un papa anéanti, une grande sœur dévastée, une famille détruite.
Il lui reste quoi, à cette maman, dont le quotidien est rythmé par les séances de chimiothérapie et les visites quotidiennes au cimetière ?
RIEN.
Je ne demande pas d’argent, non, non… A ce propos, la solidarité Pradétanne ne s’est pas démentie.
Je vous demande juste un instant. Une signature.
Retourner dans la maison du Beausset où elle a tenté, en vain de réveiller son petit, c’est au dessus de ses forces, à cette maman.
Elle demande juste à Monsieur Stassinos, le maire du Pradet, de se voir attribuer un logement social sur la commune ; pour être à côté du pitchoun qui est parti sans prévenir et qui repose aujourd’hui au cimetière de l’Esquirol.
Dans notre village, il y a pas mal de logements vacants , mais ça a l’air d’être très, très compliqué d’obtenir un HLM au Pradet … Pourtant, on ne compte plus les personnes pour lesquelles Monsieur le Maire a œuvré et obtenu le logement de leurs rêves…
Seuls nous n’y arrivons pas, sans doute la mairie ne nous a pas entendus? Ou encore n’est pas au courant du drame que vit cette maman ?
Aussi, ensemble, nous serons plus forts et je ne doute pas un instant que Monsieur le Maire comprendra que bien au-delà de basses considérations politiques, il s’agit d’avoir un comportement humain ; dont les administrés Pradétans ne manqueront pas de se souvenir lors des prochaines échéances électorales qui se profilent à l’horizon…
Je compte sur vous.
Magali.