HALTE à la destruction de la polyclinique quimper sud ! NON au projet de 164 logements!

HALTE à la destruction de la polyclinique quimper sud ! NON au projet de 164 logements!

En notre qualité de citoyens et riverains de la polyclinique Quimper Sud, nous protestons contre le projet de construction de 7 immeubles atteignant environ 20m et constituant ainsi l’ilot Flaubert par démolition de la Polyclinique sud.
Nous demandons instamment un rendez-vous avec vous pour vous expliquer nos arguments, pour entendre vos propositions.
Accès prévu pour l’ilot Flaubert : une insécurité routière manifeste croissante.
Cet ilot porte bien son nom : il est situé au fond d’un cul de sac dont l’entrée constitue un trou de souris de 7m de largeur par lequel transiteront environ 500 nouveaux habitants. Les deux voies d’accès sont la rue Flaubert et la rue Rousseau.
A l’époque de la construction du quartier, ces rues n’avaient jamais été conçues pour absorber autant d’automobilistes. Depuis aucune adaptation routière n’a été réalisée.
Les rues Flaubert et Rousseau sont des petites rues de 7m de large avec des stationnements informels des deux côtés ; les demandes des riverains pour l’aménagement routier n’ont jamais été prises en compte. ; il est donc inenvisageable d’y faire passer un flux intense de voitures appartenant aux résidents de l’ilot Flaubert, aux livreurs, véhicules des portages de repas, motos, vélos, visiteurs. Il y a également un flux important de véhicules contournant les feux situés rue Emile Zola.
Une grande insécurité routière règnera dans les deux rues. De plus, le quartier se rajeunit et le risque d’accidents pour les enfants, pour les habitants nouvellement installés sera bien réel. Cette insécurité, déjà existante en raison de la clinique, va se renforcer avec les 164 logements prévus. Les pompiers, ambulances, SAMU ne pourront accéder à l’ilot que par ces 2 voies d’accès étroites, déjà encombrées par le stationnement véhicules des résidents actuels.
La saturation des axes routiers, elle aussi déjà présente à certaines heures, sera à l’évidence impactée à proximité des grands commerces, hôpital, écoles et universités qui jouxtent le site d’habitations.
Les parcelles CH358, CH251 possèdent un bois et une habitation qui sont enclavés au sein de l’actuel clinique, ce qui posera inéluctablement un problème en cas de feu ou de sinistre car aucun accès n’a été prévu pour les Pompiers.
Densité de la population et impact environnemental
Les 7 bâtiments prévus devraient abriter environ 500 personnes. Ces bâtiments ne sont séparés que de 16 m ; peut-on parler, dans ce cas, de qualité de vie ? Un tel entassement d’habitants dans un environnement résidentiel !
La densité est telle qu’il va se créer un ilot de chaleur, ce qui représentera une nuisance environnementale. (L’OPAC se targue pourtant de concilier environnement et aménagement urbain (source : site internet de l’OPAC).
La densité quimpéroise est raisonnée et raisonnable, ce qui entre-autre, nous a permis de limiter l’impact sanitaire de la COVID. Cette notion n’a absolument pas été prise en compte pour cet îlot saturé en bâtiments donc en habitants, à l’image des constructions des années 60. D’ailleurs les constructions actuelles ne sont plus aussi hautes : Kermoysan en est l’illustration avec les nouveaux immeubles OPAC situés rue de Picardie (R+3 sans comble aménagé.
Dans le même sens, un nouveau quartier à Kervalguen va prendre vie : 14,5ha pour 338 logements soit 23 logements/ha. Pour l’Ilot Flaubert : 1,5ha pour 164 logements soit 110 logements/ha. Conclusion : pour une superficie pour l’ilot Flaubert 10 fois plus petite il y aura 5 fois plus de logements !
Nous pensons que le projet de l’ilot élaboré sans aucune concertation avec les habitants du quartier n’a été construit que dans une logique comptable !
Seuls les habitants des parcelles CH143, CH358 et CH251 ont rencontré la Responsable de l’OPAC avant l’été qui leur avait annoncé qu’il n’y aurait que des petits immeubles. Les architectes en charge du projet ont pourtant commencé leur étude, il y a plus d’un an ….
Pour autant, l’information des habitants du quartier n’a été faite qu’après le dépôt du permis de construire.
Bilan environnemental discutable
Pour construire ces immeubles, il faudra démolir la polyclinique : l’impact carbone est important sans compter l’évacuation des déchets d’amiante et la nuisance liée au chantier de déconstruction, par exemple avez-vous évalué la dangerosité des particules d’amiante qui se répandront sur les maisons jouxtant le quartier ?
La mise aux normes de l’actuelle clinique, avec ses équipements, permettrait, à moindre frais et en cohérence avec la vocation sanitaire de la transformer en EPHAD, ou en annexe de l’hôpital. La ville de Quimper en manque cruellement, et ceci afin de protéger nos personnes âgées et qu’elles puissent résider près de chez leurs enfants et être prises en charge dans les meilleures conditions.
RASER, CONSTRUIRE, ENTASSER semble être le mot d’ordre de ce projet dans une logique comptable de l’OPAC.
Enfin, les immeubles de 15 et 20m, sans recherche architecturale, vont dominer les résidents des rues Flaubert, Rousseau et rue de la Paix et diminuer les perspectives pour certains habitants, et provoquer des nuisances sonores manifestes.
PROPOSITIONS
1°) Une véritable étude chiffrée, réfléchie, concertée de création d’une résidence senior ou d’un bâtiment à vocation sanitaire, en cohérence avec la vocation de l’OPAC.
2°) Si la création de logements collectif est retenue :
- des immeubles moins hauts (13,5 m en cohérence avec le PLU) qui pourront s’intégrer harmonieusement à notre quartier (ces immeubles peuvent atteindre, selon le PLU, 13,5 m, mais l’OPAC joue sur la création d’étages sous combles pour augmenter le nombre de logements et la hauteur brute des immeubles.
- moins d’habitations sur ce petit espace à voie d’accès unique, pour une intégration adaptée à ce quartier résidentiel, cohérent avec le confort de vie de l’ensemble des citoyens présents et à venir, et avec la sécurité des plus vulnérables, enfants et seniors.
- un aménagement routier adapté pour cette zone 30 avec des ralentisseurs ou des chicanes, une signalétique efficace avec marquages au sol, cela étant fait en concertation avec les riverains des rues concernées.
- une résidence clôturée, arborée et esthétique, en cohérence avec les constructions récentes qui s’intégrera dans le paysage actuel.