Et si c'était votre enfant...

Au lendemain de la sortie du documentaire Le Silence, de Renée Blanchar, nous, étudiantes en criminologie de l’Université de Moncton, avons décidé qu’il était important de vous informer à propos des nombreuses victimes des prêtres ayant commis des agressions sexuelles durant les années 1950 à 1980.  

Ces actes intolérables, cruels et dévastateurs ont été commis dans les diocèses de Moncton et de Bathurst, mais ce fléau ne s’arrête pas à ce périmètre, il est national et même international. 
 
Le silence protège les criminels et détruit les victimes. Beaucoup de survivants ont eu le courage de parler de leur passé, afin que justice soit rendue. Cependant, certaines victimes, hantées par des souvenirs, ne pouvaient plus faire face à la peine et aux traumatismes, ont décidé de mettre fin à leur souffrance.
 
Un rapport a été diligenté par l’Église, le but étant de fournir des recommandations quant aux dédommagements pécuniaires. Cependant, nous déplorons qu’il ne soit pas consultable.
 
Nous savons que la France a ouvert une enquête nationale afin de quantifier les victimes sur son territoire. Cette dernière a permis d’aider des milliers de victimes, de leur rendre justice et de les dédommager.
 
Une des façons d’aider les survivants est de relayer leur voix, afin que leurs recommandations soient entendues et écoutées. 
 
Nous avons décidé d’être actives aux côtés des survivants et en mémoire des victimes. Qu’allez-vous décider ? Nous joindre ou non, ceci est votre choix… 
 
Une signature ou un partage sur les réseaux sociaux peut réellement aider une victime. Si cela arrive, une petite bataille sera gagnée. Allons tous ensemble, chercher la victoire finale.

Nous demandons, avec le soutien de cette pétition signée par bon nombre de personne, qu’une enquête nationale soit ouverte. Nous voulons que cette dernière rende public les recommandations réalisées par l’ancien juge Bastarache et les deux rapports réalisés par la Gendarmerie Royale du Canada.  
 
Signé, Les survivants,
Appuyée par des étudiantes en criminologie et leur professeure.