Aspirer à mieux vivre, s’épanouir dans son travail, ce n’est pas possible à 50%

Un collègue,   travaille au CFPPA de Pézenas depuis 2012 d’abord comme vacataire avec une charge de travail supérieure à 800 heures par an ! Depuis janvier 2014, il est en CDD d’un an à temps complet reconduit chaque année. Durant ces 6 années Salem a toujours fait preuve d’une grande mobilité en travaillant sur plusieurs sites (Béziers, Bédarieux, Gigean Servian et Sète). Lors de son entretien, la responsable de site et le directeur de la FCPA ont signalé qu’ils étaient satisfaits de son travail et de son comportement !

 En raison de non reconduction de marché de formation, la seule solution que trouve la direction  est une modification de la quotité de travail du collègue.

Le contrat proposé est un contrat à 50 % ! Qui peut vivre aujourd’hui avec la moitié d’un salaire de formateur !  Comment, face à cette injustice, aspirer à mieux vivre, s’épanouir dans son travail, et après son travail. ?

 Cette violence subie est terrible .En effet, elle risque de priver le collègue d’un  statut économique et social, elle nie son engagement professionnel, elle est injuste car les formateurs ne sont pas responsables de la situation économique des centres. De plus,  elle plonge dans un univers d’incertitudes l’ensemble des personnels et cela constitue un facteur de risque professionnel supplémentaire aussi bien physique que psychologique.

 Ce climat de violence doit être stoppé. Cela est possible car des taches ou missions peuvent être confiées au collègue pour assurer le développement du centre.

Pour exiger la reconduction au minimum de son contrat car d'autres solutions doivent être trouvées.