LA FRATERNITE : REFAIRE NATION

 

Jamais notre pays ne s’est trouvé aussi atomisé, divisé et impuissant.

Certains analystes parlent d’ailleurs de l’archipel français, pour exprimer cet éclatement en de multiples groupes individualisés, vivant en silo, sans plus, ni se connaître, ni se respecter.

L’esprit de nation s’est étiolé au profit d’intérêts particuliers, l’individualisme et l’égoïsme règnent sans partage sur les réseaux sociaux.

Le risque d’implosion sociale est plus que jamais important, alors même que nos conditions matérielles sont enviables pour un grand nombre, en comparaison d’autres pays, grâce à notre modèle social largement redistributif.

Mais le sens a disparu, l’envie de commun n’existe plus. La nation comme force fédératrice, comme idéal national, comme creuset de l’esprit national se désincarne.

Notre président, Emmanuel Macron, n’a cessé de cliver, de diviser les Français parce qu’il ne connaît pas le peuple, qu’il réserve son attention à une élite, qu’il provoque par une certaine arrogance le rejet de l’autre et la haine induite.

Cet homme doit radicalement changer de méthode de gouvernance avant de provoquer le pire :

une nouvelle forme de lutte des classes fratricide.

Il est urgent de renouer avec notre histoire, de repuiser dans nos racines et de nous rendre la fierté d’être français, dans un commun partagé et sans repentance excessive.

Il est temps d’apaiser par l’empathie et la reconnaissance et le respect des qualités de chacun.

Seul un discours fédérateur peut être entendu et soulever l’enthousiasme, un discours porté par un homme, une femme qui incarne cet esprit national et ressoude ces individualismes. Un homme, une femme parmi des millions, porteur(se) de la valeur la plus essentielle aujourd’hui : la Fraternité.

Liberté, Égalité, Fraternité, cette devise républicaine s’affiche partout sur nos bâtiments publics et dans ce triptyque certains mots reviennent régulièrement symbolisant les valeurs de droite, Liberté, les valeurs de gauche, Egalité.

Un seul est peu usité : le mot Fraternité. À tel point que son évocation semble un peu désuète, un peu mièvre, un peu dépassée, dans notre société individualiste.

Pourtant dans un triptyque le trois ramène à l’unité originelle, après la division du deux et fédère l’ensemble. Le Trois fait l’Un. La Fraternité serait ainsi la synthèse réunificatrice ?

En somme la Fraternité serait donc cette valeur d’apaisement ultime dans notre devise républicaine, cette valeur qui rassemble, qui permet de faire nation.

Pourquoi a-t-elle donc disparu de la pensée politique collective ?

Qui y avait intérêt ?

Comment notre société fragmentée est- elle prête au retour de cette valeur essentielle ?

Répondre à ces questions et incarner cette valeur humaniste doit être au cœur de notre programme de refondation.

Pour ce programme de demain, l’énoncé de mesures, aussi bonnes soient-elles, est totalement insuffisant.

Le programme doit découler d’un récit national, d’un souffle patriotique qui emporte les cœurs et les esprits, celui du retour de la grandeur nationale.

Faire nation aujourd’hui repose sur la reconnaissance de l’autre comme adhérent engagé du projet, comme frère républicain.

Cette notion est importante ; le terme de « frère » existe dans les religions, « nous serons tous frères dans le Christ », dans les armées « frères d’armes » et naturellement dans les familles, « frère par le sang ».

Il peut par son évocation apaiser les discordes et provoquer une résonnance pour faire en commun et demain refaire nation.

Dire aux Français qu’ils sont avant tout, frères, c’est les faire réfléchir à ce qui les divise et leur redonner envie de s’embarquer dans une aventure collective ambitieuse, qui va les sortir de la médiocrité à laquelle certains les ont condamnés depuis trop longtemps par un assistanat exagéré.

C’est en exacte opposition avec la politique du président Macron, qui les dresse les uns contre les autres et favorise les premiers de cordée bien en peine d’entrainer les troupes !

Nous sortons à peine d’une crise majeure et le pays est affaibli et démoralisé. 

Après la guerre en 1945, De Gaulle, avait incarné la sortie de crise et la reconstruction.

A notre tour, nous devons incarner le retour des valeurs d’humanisme pour refaire nation.

Il faut redonner un souffle républicain, le besoin de reconstruire ensemble dans l’unité nationale après cette terrible fracture… cet éparpillement des français, cette « archipélisation » sociale. Seule la Fraternité le permet en rendant à chaque Français la fierté d’être un frère républicain parmi des millions d’autres frères.

La déclinaison de fraternité républicaine induit aussi celle de la sororité, pour inclure toutes les formes de pensée actuelles non genrées et favoriser un discours d’inclusion.

Réunir les Français sous cette bannière de fraternité c’est les faire réfléchir à leur potentiel, s’ils sont unis demain, pour refaire du pays une grande nation.

Ne pas se résigner au chacun pour soi mortifère, mais reconstruire ensemble dans un esprit collectif pour faire de la France le premier pays d’Europe et un nouveau modèle des Lumières respecté dans le monde.

Sortir de l’individualisme qui nous limite, nous isole dans nos silos de pensée exacerbés par les réseaux sociaux. Désirer le contact humain, l’échange sur les valeurs qui ont fait notre histoire commune, retrouver la pensée des Lumières qui éclaire, instruit et fait grandir ensemble en promouvant l’utilité sociale et l’initiative citoyenne.

Refaire de la France un phare pour les autres pays.

Par la Fraternité, refaire Nation.

Collectif les Entrepreneurs Avec Nous France.

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