Comme tous les nantais, les habitants du quartier Graslin ont été éprouvés par la crise sanitaire du COVID-19. Toutefois, du fait des mesures de restriction, ils ont bénéficié également d’un calme extraordinaire ; mais ils souhaitent, comme tout un chacun, le retour à une vie quotidienne ordinaire.

Pourtant, l’expérience du dernier « dé-confinement » fait craindre que nos rues se transforment en « boite de nuits à ciel ouvert » en laissant les terrasses des bars-restaurants et leur cortège de nuisances (cris, alcoolisation …) perturber gravement leurs nuits.

La généralisation de la piétonisation à l’ensemble de notre quartier, la suppression de la ligne 11 de la TAN rue Jean Jacques Rousseau et les autorisations délivrées par la municipalité aux bars et restaurants pour étendre leur terrasse augurent, hélas, une augmentation importante de ces nuisances.

Aussi les habitants du quartier Graslin demandent à la mairie de garantir leurs droits à la tranquillité sonore comme le précise le code de la santé publique et  les décisions municipales.

Ils invitent la municipalité à :

-     Contrôler les horaires et les emprises de terrasses selon les autorisations et intervenir auprès des contrevenants.

-     Demander aux exploitants de veiller à ce que leur clientèle installée en terrasse comme à l’intérieur des établissements n’occasionnent aucune nuisance pouvant perturber la tranquillité des riverains.

-     Prévoir pour les logements identifiés comme étant les plus exposés, l’attribution d’une aide financière à titre de participation aux frais d’installation de protections appropriées (pose de double-fenêtres).

-     Organiser le déploiement de la police (avec les moyens humains adéquates) aux horaires où les manquements sont les plus caractérisés.