Maintien à son poste de l'enseignante de la classe de CE1-CE2 de l’école André Marie
Maintien à son poste de l'enseignante de la classe de CE1-CE2 de l’école André Marie
Pourquoi cette pétition est importante

Les années scolaires 2019/2020, 2020/2021 et 2021/2022 ont été marquées par la mise en place de règles où le sanitaire a prévalu sur la santé mentale et les apprentissages des enfants : confinements, nombreux jours de classe supprimés, port du masque, distanciation physique des enfants, … Les principes de base de bien-être des enfants ont alors été mis de côté au profit du sanitaire : cela a été un choix de société, soit.
Dans ce contexte de fait perturbé et perturbant pour les enfants, les élèves de la classe de CE1-CE2 de l’école André Marie de Notre Dame de Bondeville ont appris le vendredi 25 février que leur maitresse, présente depuis la rentrée et ce pour toute l'année scolaire (titulaire remplaçante pour pallier à une absence longue maladie), serait affectée sur un autre poste dès le lundi suivant, et remplacée par deux professeurs stagiaires qui alterneront toutes les 3 semaines.
Cette décision unilatérale et complètement absurde, prise par la "direction des services départementaux de l'éducation nationale de la seine maritime" est totalement aberrante : elle ne résout en rien les problèmes de manque de ressources humaines globaux de l’éducation nationale, car ne fait que déplacer des enseignants (comme appris dès le CP, 1/2 poste +1/2 poste = 1 poste) !
On est donc face à un véritable non- sens, bâti sur une position purement dogmatique administrative qui oublie les notions « bien être de l’enfant » et « projet pédagogique », et qui crée de fait une situation dégradée pour les enfants qui aurait pu ne pas l’etre sans cette prise de décision !
Cette situation crée beaucoup de tristesse chez les enfants en quête de repères après ces années difficiles, et compromet les nombreux projets et mécaniques pédagogiques mises en place par l’enseignante actuelle, extrêmement investie et apportant aux enfants toute l'empathie dont ils ont besoin. En observant la réaction de certains enfants, on peut qualifier cette décision de maltraitante. C'est inadmissible !
L’ambition de l’éducation nationale est aujourd’hui à ce point tellement basse que l’unique objectif est de « remplir les cases » en déplaçant des « pions » que sont devenus les enseignants (qui subissent aussi ces décisions) ? Toute volonté qualitative des modalités d’apprentissages a donc été mise de côté ?
Forts mécontents de cette injuste et irrespectueuse décision, tant pour les enfants que pour l'enseignante, nous demandons simplement ce que le bon sens impose : le retour de l’enseignante sur son poste initial (et l’affectation des deux enseignants stagiaires sur un autre poste, les brigades de remplacement par exemple)
Nous demandons également la mise en place de garde-fous dans le processus RH de l'éducation nationale menant à ce type de décision, pour que, à l'avenir, les contre sens et les décisions maltraitantes pour les enfants puissent être bloquées avant leur mise en application.