La CGT a appris le 25 février qu’Éric Jacquet, salarié MACIF, ex  élu du personnel et délégué syndical CGT, fait l’objet d’une convocation à un entretien préalable et qu’il encourt une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.  

Lui-même est sidéré par cette convocation qui tombe comme ça et que rien ne semble justifier. 

Les collègues de son bureau, les agences MACIF d’Aix les bains et Rumilly,  ont unanimement signé un courrier de soutien exprimant leur incompréhension face à la méthode et leur regret face au climat de tension qui sévit dans le pôle et empêche de travailler sereinement.

On ne saurait mieux dire.

Personne parmi ses collègues ne s’attendait à ça. Aucun indice ne permettait de penser qu’Éric ferait l’objet d’une attaque aussi brutale que soudaine. Que cherche la direction ? Faire peur ? Faire un exemple ? Montrer qu’aucune tête ne doit dépasser ? Dans quel but et qui sera le prochain ou la prochaine ?

CE N’EST PAS RIEN DE S’ATTAQUER À L’EX DÉLÉGUÉ SYNDICAL D’UNE ORGANISATION QUI OSE ENCORE DÉNONCER ET REFUSE D’ACCOMPAGNER L’EMPLOYEUR DANS SES MÉTHODES DÉLÉTÈRES

Si on laisse passer ce genre de chose, alors on laisse s’installer un enfer où, employé ou cadre,  chacun craindra pour soi en permanence.

SEULE LA SOLIDARITÉ PEUT INVERSER LE PROCESSUS

LA CGT APPELLE LES SALARIÉS À SOUTENIR ÉRIC JACQUET EN SIGNANT CETTE PÉTITION ET/OU EN SE METTANT EN GRÈVE LE 5 MARS JOUR DE L’ENTRETIEN CONTRE UN ARBITRAIRE QUI POURRAIT TOUCHER CHACUN OU CHACUNE D’ENTRE NOUS ET QUE SEULE LA SOLIDARITÉ ENTRE TOUS LES SALARIÉS PEUT DÉJOUER.