Les patrons en cloère

Les patrons en cloère
LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAIS
Monsieur le Président de la République,
En qualité de gérants de sociétés, nous vous demandons aujourd’hui d’agir pour sauvegarder nos petites entreprises face à l’augmentation significative du gasoil et de l’AdBlue, la concurrence déloyale, les prix de transport anormalement bas voir à perte, le manque de conducteurs/trices…
La liste est longue, nous vous résumons dans quelle situation les petites entreprises de transport sont actuellement.
Malgré notre dernière manifestation du 20 octobre 2021 devant la Préfecture d’Annecy (74), nos mêmes revendications présentées à Mr ESPINASSE préfet de la Haute-Savoie sont restées sans réponse du ministre des Transports.
Des syndicats de transports existent bien, mais sont très peu représentatifs des TPE que nous représentons
Voici des solutions que nous vous soumettons à débattre afin de débloquer la situation actuelle.
Prix du carburant et AdBlue :
è Appliquer le gel du prix des carburants.
è Ajuster le taux de remboursement de la TICPE par rapport au prix du gasoil.
è Plafonner le prix de l’AdBlue. L’AdBlue est un anti polluant obligatoire à nos véhicules : son prix a doublé en 3 mois.
Concurrence déloyale :
è Mettre en place l’interdiction de cabotage sur le territoire français. Seulement 30 % du fret français sont réalisés par des entreprises françaises.
è Taxer les sociétés qui font appel à des transporteurs étrangers.
Les prix de transport anormalement bas voir à perte :
è Mettre en place un PKMO Prix Kilométrique Minimum Obligatoire, il consiste à décider d’un prix au kilométrique minimum obligatoire pour le transport de marchandises.
è Que toute la chaîne du transport puisse indexer le gasoil en pied de facture pas que les affréteurs.
Le manque de conducteurs/trices :
è Recalculer les taux horaires de la convention, les frais de déplacement et réduire les charges patronales.
Une fois encore, Monsieur le président de la République, nous vous le demandons. Nous avons besoin d’un engagement fort de votre part en faveur du transport de marchandises français pour la sauvegarde de nos petites entreprises, mais plus important pour pouvoir rémunérer nos salariés correctement et de pouvoir vivre de notre passion.
Nous espérons trouver un accord avant le 14 février prochain.
LES PATRONS EN COLERE