Monsieur Le Président, 

 L'actualité aux Antilles me ramène à vous car je vous ai écrit plusieurs fois par rapport à la situation des iles françaises et leurs populations.  

J'insiste encore en vous disant qu'initialement j'avais déjà écrit à vos prédécesseurs mais toujours sans obtenir de réponses. 

 Je ne vais pas vous refaire l'historique de mes questionnements parce que cela prendrait trop de temps mais il me semble que vous conservez les écrits. Vous pourrez donc certainement retrouver mes différents mails. 

 Enfin, il semblerait qu'il y ait des traitements différents en fonctions des départements français. 

 Depuis un certain temps, à la suite des mouvements sociaux, plusieurs de mes compatriotes sont mis en garde à vue, emprisonnés et déportés sur la métropole, loin de leurs familles. Encore ce jour le 3 mai 2022. 

De même que les originaires d'outre-mer vivants en métropole subissons quotidiennement toutes les discriminations contrairement aux autres citoyens. Tout ça, parce que nous sommes noirs. 

 Pourtant, il ne semble pas que les originaires de la Corse aient subit un traitement similaire alors qu'il y a eu récemment une recrudescence d'incendies dans plusieurs établissements ainsi que des bâtiments publics, ect, ect, ect... . Tout ça, bien plus graves et importants qu'aux Antilles. 

 Pourquoi cet acharnement? 

 A présent que vous êtes réélu pour 5 ans, que comptez vous apporter aux peuples des Antilles ainsi que de leurs conditions de vie qui sont bien inégalitaires par rapport à la métropole et les problématiques tels que le chlordécone,  l'absence d'eau et la vie chère.

Ces pays d'outre-mer qui s'apparentent à des pays sous développés. 

 Bien avant l'arrivée du Covid, non pas par prédiction, dans mon premier mail, je vous avais annoncé la crise survenue aux Antilles et le soulèvement du peuple.  

A mon sens, le résultat des élections présidentielles 2022 aux Antilles n'est que le prémisse d'un refus d'être traités différemment. 

 Les agissements du gouvernement envers mon peuple ne fait que générer des tensions pouvant créer en embrasement de toutes les Antilles identique à mai 1967. 

 Nous sommes dans ce mois de l'abolition de l'esclavage mais on s'y croirait encore. Nous le ressentons dans nos chaires.  

Dans le traitement qui nous est réservé, il ne manque plus que le fouet et les champs de coton. 

 En conclusion, il serait bienveillant que les départements et ses peuples soient traités comme ceux de la métropole. 

Liberté: droits aux libertés, liberté d'opinion, liberté d'aller et venir, ... . 

Egalité: principe à valeur constitutionnelle, égalité en droits pour tous citoyens français, ... 

Fraternité: renvoie à la solidarité, (aides sociales, et au "vivre ensemble" 'tolérance, respect de l'autre). 

 Cette devise n'est-elle pas basée sur des principes fondamentaux de la République française. 

Alors pourquoi cette discrimination qui nous saute aux yeux. 

 Je finirais par vous dire Monsieur Le Président, que tant qu'un français d'outre-mer ne sera pas considéré ou vu comme un français de la métropole, il subsistera toujours cette inégalité, cette discrimination et cette différence de traitements et ce, en fonction de la couleur de sa peau. 

Je vous prie de croire, Monsieur Le Président, en l'expression de ma haute considération.