Depuis l’élection en 2014 d’une nouvelle majorité municipale, d’abord emmenée par Gérard Millet puis par Louis Vogel, environ 51 % des espaces de nature qui existaient sur la commune de Melun ont été détruits.

En 2014, les espaces agricoles, bois, friches et parcs représentaient 19,28 % de la sur- face de la commune de Melun, soit 155 hectares. En 2019, ils ne représentent plus que 9,28 %, soit 75 hectares*.

Sur les 96 hectares que comptait le bois de Montaigu, 56 ont été détruits pour construire le soi-disant écoquartier et 5 hectares pour le barreau nord.

Sur les 27 hectares boisés que comptait la butte de Beauregard, 16 ont été détruits pour construire la plateforme hospitalière publique-privé dite Santé-Pôle.

La colline de l’ancien hôpital public a connu le même sort. Partout des immeubles neufs sortent de terre, les routes se multiplient, le tra c autoroutier s’intensi e, détériorant encore la qualité de notre air déjà médiocre. Alors que le centre-ville se dépeuple et que les habitations, laissées vides, se dégradent.

Dans la plupart des cas, ces espaces verts, y compris des jardins de maison, ont été rachetés par la municipalité qui les a revendus à des multinationales du bâtiment qui fontbeaucoup de pro t en détruisant notre environnement.

Alors que les effets du réchauffement climatique sont de plus en plus visibles et dramatiques, ces destructions accroissent la vulnérabilité de notre ville et de ses habitant-es.

Le maire de Melun Louis Vogel et sa majorité doivent cesser cette politique irresponsable, véritable écocide, et déclarer un moratoire sur les projets immobiliers et routiers qui ne sont pas encore sortis de terre. Il en va de l’intégrité de notre milieu de vie et de notre avenir.

le collectif Bien Vivre A Melun

* Les surfaces ont été mesurées sur Géoportail pour les plus grandes parcelles et estimées pour les autres. Par conséquent, elles peuvent être approximatives mais les ordres de grandeur demeurent.