L’AVC n’est pas la fin, mais cela demande des moyens

L’AVC n’est pas la fin, mais cela demande des moyens

Lancée le
11 décembre 2022
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Nadia MATTIA

Le 4 octobre 2022 au matin, j’ai ressenti dans la poitrine une légère douleur et un mal de tête important.

J’ai appelé le 15 qui après un examen de mes symptômes, ont appelé les pompiers afin qu’ils me transportent à l’hôpital de Château du Loir. Les urgences m’ont alors envoyé sur l’hôpital du Mans pour passer un scanner de la tête. J’aurais fait un AVC léger. J’ai été mise dans le service de cardiologie, puis transféré dans le service de neurologie pour soigner l’AVC important que j’aurais fait durant les premières heures d’hospitalisation.

J’ai ensuite, après un mois de soins au Mans, été transférée à l’hôpital de Château du Loir en soin de suite et réadaptation pour poursuivre mes soins et ma rééducation. Et je m’en félicite.

J’ai été prise en charge par l’équipe dédiée qui m’a expliqué ce qui m’était arrivé. Jusque là, je n’avais rien compris.

Je souffre depuis plusieurs années d’arythmie cardiaque, j’ai du diabète et de l’hypertension. Bref  une victime de choix pour l’AVC. L’AVC peut se déclencher chez chacun de nous en 3 secondes.

A.V.C des initiales que tout le monde identifie au cerveau, mais dont peu de gens en connaissent les conséquences. C’est un orage électrique qui met à mal des zones du cerveau.

En fonction de la zone du cerveau touché, cela peut affecter l’intellect, le langage et la partie droite ou gauche du corps.

Les dégâts sont divers mais gauche ou droite, vous perdez l’équilibre et la locomotion. Une partie du corps n’obéit plus au cerveau. Mais la seule manière de s’en sortir c’est de jouer la carte de la rééducation. Le cerveau doit réapprendre tout ce qu’il a oublié : comme marcher, ou se servir de ses bras et de ses mains.

En sarthe, il n’y a pas assez de places pour la prise en charge de la rééducation des personnes atteintes d’AVC. Malgré les prévisions d’AVC qui sont très importantes, près de 200 à 300 victimes dans les années à venir!

Qu’attends t’on pour se donner les moyens nécessaires pour y faire face ?

A château du loir un équipement pas adapté aux besoins quantitatifs, mais une équipe médicale aguerrie et dévouée. 

Messieurs Braun et Macron, libérez les soignants de la punition que vous leur avez infligée. Il manque tellement de personnels dans les hopitaux.

Modifiez sans tarder le mode d’attribution des implantations de médecins, kinésithérapeutes, et autres spécialités médicales ... notamment en Sarthe.

L’état, le Conseil Régional et le Conseil Départemental doivent participer activement en attribuant des subventions particulières à ce centre hospitalier.

Ne laissons pas disparaitre ce service de santé,

donnons-leur au contraire plus de moyens !

 

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