Octroyer le semestre d'automne aux étudiants du Collège Sciences de l'Homme.

Octroyer le semestre d'automne aux étudiants du Collège Sciences de l'Homme.

Lancée le
11 janvier 2020
Signatures : 156Prochain objectif : 200
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Jade PERRAS

Pétition adressée à :


- Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse;
- Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse; 
- Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation; 
- Fabienne Buccio, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, préfète de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, préfète de la Gironde; 
- Nicolas Florian, maire de Bordeaux; 
- Anne Bisagni-Faure, rectrice de la région académique de Nouvelle-Aquitaine, rectrice de l'académie de Bordeaux, chancelière des universités d'Aquitaine;
- Manuel Tunon de Lara, président de l’université de Bordeaux
- Virginie Postal Le Dorse, directrice du Collège Sciences de l’Homme
- Les responsables des composantes de formation
- L’ensemble des syndicats étudiants de Bordeaux
- L’ensemble de étudiants

Étudiants ralliés à la faculté de la Victoire, appartenant aux différents domaines des Collèges, nous sommes dans une situation impactant lourdement notre vie étudiante et d’autant plus notre futur. En effet, les événements qui durent depuis le 5 décembre 2019 ont fait exploser le calendrier qui devait régir le déroulement de notre année universitaire. 


Les méfaits encourus par les étudiants, qu’ils soient liés à l’impossibilité de passer nos examens de fin de semestre ou de suivre nos cours, nous sont plus que préjudiciables. 

En effet, tous les étudiants, qu’ils aient des projets précis ou non pour leur prochaines années d’étude; se voient aujourd’hui en mal pour prévoir, assumer, et réaliser dans des conditions correctes leur avenir. 

Pour les aspirations de voyage à l’étranger (avec ERASMUS par exemple), celles pour acquérir de l’expérience en stage subissent des occurrences telles qu’elles sont alors difficilement réalisables. Sans personnel administratif, sans note pour le premier semestre, nous ne pouvons remplir les conditions requises pour mener à bien ces projets.


Les mouvements sociaux du 5 décembre 2019, sur le site de la Victoire survenant à moins d’une semaine des sessions d’examens ont fait prendre comme ultime décision à la Présidence de l’Université de Bordeaux, l’annulation et leur report afin que les conditions soient dignes de correction. 

Nous tenons à rappeler que, malgré les événements ultérieurs, les facteurs qui ont conduit à ces résolutions ne sont pas portés par tous les étudiants. Forts de notre travail accompli les semaines précédant le début des épreuves, nous avons été plus nombreux à souhaiter le maintien des partiels jusqu’à ce que nous nous résignons en voyant l’omniprésence et la détermination du blocus. Après avoir subi une attente qualifiable d’insoutenable, le point final fut donné par la décision, même tardive le dimanche 15 décembre 2019 , de la Présidence avec le report des partiels.


Nous avons donc été ensuite informés, le vendredi 20 décembre 2019, que nos partiels ne seraient pas rattrapés en janvier 2020 mais en avril 2020. C’est-à-dire cinq mois plus tard ce qui était prévu initialement. Nous sommes conscients que la délocalisation peut être compliquée car le délai était court et que les autres sites universitaires ont déjà leur lot. Mais nous savons qu’ils existent d’autres moyens d’évaluation. Prenons exemple sur Lille qui a soumis des examens en ligne à ses étudiants, ainsi ils ont pu valider leur semestre. 


Il nous paraît juste de s’inquiéter et de demander une compensation afin d’assurer notre parcours.


Nous savons que pour des cas extraordinaires, la moyenne peut être accordée de manière exceptionnelle à tout étudiant afin de combler les contrecoups des mouvements d’étudiants de grande ampleur. C’est aujourd’hui le cas.

Nous ne voyons pas comment nous pourrions cumuler deux sessions d’examens en un mois de temps. Une session est déjà fort demandeuse de temps et d’énergie; le cumul de deux n’est pas envisageable. 


La valeur du diplôme n’a pas à être remise en cause car nous pouvons considérer que le tri, qui s’effectue lors de la passation des épreuves, se fera lors des prochaines sessions.


Nous espérons que le climat nous laissera assumer notre année comme nous le désirons, c’est-à-dire avec succès. Pour cela, il est maintenant indispensable de penser à des mesures effectives pour aujourd’hui et pour les jours à venir. 


Nous faisons tous l’expérience des difficultés issues des mouvements de ces jours-ci. 

Nous sommes tous inquiets de comment sera fait demain. 

Cependant, en tant qu’étudiants, nous pensons à notre futur proche.

Merci de votre soutien, et de votre signature 

 

 

 

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