Nous votons contre la haine mais nous refusons que nos voix soient utilisées comme crédit d’une politique que nous ne soutiendrons jamais.

Nous devons faire barrage mais nous pleurons de voter pour ceux qui jouent à faire monter l’extrême droite.

Nous votons contre la haine mais nous souhaitons faire entendre nos voix, contre le quinquennat désastreux du président sortant qui a renforcé les inégalités, détruit le service public, maltraité les exilés, gâté le patronat et n’a respecté aucun de ses engagements climatiques. 

Nous sommes las de ne pas avoir le choix mais nous ne cesserons de faire entendre notre voix pour défendre la justice sociale, l’égalité et la solidarité. Nous ne supportons plus de voir sur le banc des oubliés : l’écologie, l’enseignement, la santé, les droits LGBT, les minorités, les réfugiés, les smicards.

Nous sommes des centaines de milliers à avoir mal au bulletin en allant voter « utile » mais nous refusons que notre pays soit représenté par la haine et la discrimination. 

Nos idées ont disparu au deuxième tour mais nous sommes toujours là et nous ne nous tairons pas.