Depuis trois ans, je vis avec mes deux enfants âgés de 10 et 11 ans à Saint-Pargoire contre l'avis du Juge des Affaires Familiales de Montpellier et m'expose à de lourdes sanctions. Je refuse de remettre ma fille et mon fils à leur maman qui vit en Ariège, mon ex-femme a quitté le domicile conjugal en 2016 et a refait sa vie avec un homme de 39 ans, condamné à 14 reprises. Ce dernier est d'ailleurs suspecté de viol sur sa propre fille dans un camping de Normandie en 2015. Cette dernière, qui a porté plainte, n'avait que 14 ans à l'époque. Une information judiciaire a été ouverte pour agression sexuelle et viol par ascendant sur mineur. Trois des ex-femmes de cet homme ont par ailleurs été entendues ces derniers mois par les enquêteurs. Malgré cette suspicion de viol, mon fils et ma fille pourraient pourtant m'être retirés dans les prochains jours. J'ai été convoqué devant le juge pour enfants fin août à Montpellier, craignant de ne pas pouvoir repartir avec eux, je ne les aient pas présenté. L'appel de la décision du JAF ordonne que les enfants soient remis à leur mère. Mon ex-femme a pourtant déjà elle-même été victime des violences de son compagnon actuel alors qu'elle était enceinte comme le révèle une enquête sociale que nous nous sommes procurés. Le rapport est accablant. La mère n'a en outre donné aucune nouvelle d'elle à ses deux enfants pendant deux ans, avant une réapparition en 2018. Ce départ dans l'Ariège n'est pas motivé par des motifs professionnels, mais par le désir de rompre le lien. Son compagnon actuel, avec qui elle avait déjà eu deux enfants dans le passé, a été placé sous contrôle judiciaire le 22 octobre 2020 et a une obligation de pointer à la gendarmerie. Malgré le témoignage de mes enfants qui ont assisté a plusieurs reprise a ces violences sur leur mère et les indices grave et concordant ayant conduit a l'ouverture de cette instruction, la garde est rendu à la mère. Je souhaite obtenir la garde de mes enfants même a titre provisoire le temps qu'il soit reconnu coupable ou innocent afin qu'ils demeurent en sécurité. La justice doit se recentrer sur la sécurité et la mise en protection de nos enfants. Ou commence la protection de l'enfance?