Il faut que les soignants qui ont reçu du astrazeneca et n’ont pas eu accès aux vaccins à ARN messager puissent y avoir accès au même titre que leurs collègues mieux protégé.

Un soignant vacciné avec un schéma de vaccination ne garantissant pas de certitude d'efficacité (1vaccin d'un type le rappel d'un autre type) n'est pas à l'abri de la COVID lui même et pourrait potentiellement transmettre la covid19 aux autres (maladies nosocomiales, infection de ses proches, diffusion dans la communauté...), transmettre des variants contre lesquelles on ne sait pas si sa vaccination est efficace, favoriser la sélection de nouveaux  variants résistant aux vaccins...

Une étude sur des schémas différents de "mix and match " de vaccin est en cours à Londres ; cela porte sur seulement 880 volontaires divisés entre ceux ayant reçu un schéma classique avec 2 doses de Pfizer ou 2 doses d'astrazeneca et ceux qui ont recu Pfizer le premier ensuite un rappel d'astrazeneca et vice-versa à  4 ou 12 semaines d'intervalle,  mais contre la covid19 pour une catégorie aussi à risque que les soignants et avec autant de responsabilités vers les usagers on ne  peut pas se contenter  d'espérer que cela fonctionne : le résultats  sur un nombre aussi faible de personnes ne nous garantissent aucune sécurité pour les soignants  mêmes et les patients. 

Il faudrait mettre tous les soignants en condition de pouvoir être vaccinés avec les vaccins les plus sûrs,  les plus efficaces contre les variants et avec le moins possible d'effets adverses.