HALTE AU PILLAGE DES ETANGS DU LANGUEDOC
HALTE AU PILLAGE DES ETANGS DU LANGUEDOC
Des pêcheurs professionnels dits « petits métiers » piègent à l’aide de dispositifs aussi efficaces que cruels les loups, indépendamment de leur taille.
Il s’agit d’appareils constitués d’un lest surmonté d’un flotteur servant de repère, ce dernier est soit un roseau maintenu en position verticale ou un morceau de polystyrène. Entre les deux un nylon avec un hameçon esché soit d’un morceau d’anguille ou pire, d’un petit poisson vivant.
Ces pièges sont déposés par centaines (jusqu’à 300) en fin d’après midi et relevés le matin.
Dans l’intervalle 90 ou 95 % de ces appareils auront piégé un loup qui aura passé la nuit à essayer de se dégager de cet hameçon qui lui déchire les entrailles…
Si, par chance, certains auraient été épargnés, après la mi septembre, en compagnie des daurades, au premier coup de vent de cers ou de tramontane, ils tenteront de gagner la mer pour se reproduire, là ils seront capturés par les barrages de filets qui ferment les passages entre les rives de l’étang. Ces barrages, qui, selon la réglementation devraient laisser un passage de largeur équivalente au tiers de la distance séparant les rives ; sur des passes dont la largeur est de plusieurs centaines de mètres, le passage ne fait que 10m. On est loin du tiers règlementaire.
Un barrage équivalent est dressé en amont de La Nouvelle.
Pour finir, au cas ou l’un des leur trouverait la sortie, il est attendu par des chaluts qui font des va et vient devant les graus.
Ajoutons à cela les filets et piquets abandonnés qui mettront plusieurs centaines d’année à se dégrader.
Pour parfaire dans l’inacceptable, certains pêcheurs amateurs réfractaires ne veulent rien savoir des mailles des espèces qu’ils pêchent et gardent toutes leurs prises quelle que soit leur taille.
Ces agissements ne sont le fait que de quelques cupides qui n’apportent rien à l’étang que la désolation.
Tout ceci nuit non seulement à l'environnement, mais aussi à l'équilibre économique des petits métiers qui se comportent dans le respect de la ressource ainsi que les professionnels fournisseurs des pêcheurs amateurs.
Exigeons des pouvoirs publics qu’ils mettent un terme à ce massacre.