Les dégâts provoqués dans l'économie mondiale par l'épidémie de COVID - 19 engendrent une crise d'une ampleur comparable à celle survenue en 1929.  

Les chiffres sont éloquents :

- une perte de 60 milliards d’euros par mois de confinement;

- une activité économique en recul de 35%;

- une chute de 18 % de la consommation des ménages;

- un chômage partiel qui pourrait concerner 5,7 millions de salariés;

Tous les indicateurs démontrent en outre que l’économie mondiale est en train de basculer dans une récession dure et prolongée qui impactera nécessairement notre pays.

Seul un geste fiscal fort, historique, courageux, permettrait aux entreprises françaises aujourd'hui en grande difficulté d'envisager une reprise économique et, ainsi, d'assurer la sauvegarde de l'emploi.

Une telle mesure, particulièrement attendue par les petites et moyennes entreprises, les artisans et les travailleurs indépendants, serait d'autant plus justifiée qu'avec un taux de prélèvement de 45,3 % du produit intérieur brut, la France se hisse au 2ème rang du palmarès des pays où les cotisations sociales, impôts et taxes sont les plus élevés, selon le dernier rapport de l'OCDE.

En l'état de ces considérations économiques objectives et inquiétantes, il est demandé aux pouvoirs publics de se prononcer en faveur d'une année fiscale blanche pour les entreprises.