Permettez aux migrants de travailler légalement en France

Permettez aux migrants de travailler légalement en France

15 ont signé. Prochain objectif : 25 !
Lancée le

L'importance de cette pétition

Lancée par Serge HARITI

Cher Monsieur Macron, j'en appelle à vous car il est urgent de "repenser" complètement l'accueil et l'intégration des migrants dans notre pays. Il y a déjà, sur le territoire national, 700.000 étrangers que l'on appelle les "sans papiers" et qui sont obligés de travailler "au black" pour survivre, simplement parce que la FRANCE - Pays des Droits de l'Homme- leur REFUSE LE DROIT DE TRAVAILLER légalement puisqu'elle ne leur délivre pas de titre de séjour autorisant à travailler. Les services des Préfectures sont déjà débordés avec les Maliens, Ivoiriens, Tunisiens, Erythréens, Syriens, (...), et bientôt, des milliers d'Ukrainiens vont arriver. Travaillant depuis des années dans l'accompagnement de "migrants", je constate qu'en Ile de France, tout a été fait pour complexifier les démarches d'obtention de titre de séjours. En 2000, les étrangers devaient se lever tôt et attendre debout pendant des heures dans les files d'attentes des Préfectures. C'était indigne mais on pouvait y arriver. Aujourd'hui, les files d'attente ont disparu car tout doit se faire sur internet. Mais, la situation est encore pire qu'avant. En Ile de France, les étrangers ne peuvent plus rentrer dans une préfecture sans avoir obtenu de RDV. Les services des étrangers ne donnent plus de renseignements ni par telephone, ni dans les préfectures. Pour avoir une information, les étrangers sont renvoyés systèmatiquement sur le site du Ministère de l'intérieur. A eux de déchiffrer, avec leur niveau de Français, le jargon administratif du site et de comprendre dans quelle case ils sont. A eux de se procurer une kyrielle de documents administratifs auprès de leurs ambassades, a eux de les scanner et à eux de se connecter toute la journée sur le site des Etrangers pour essayer d'obtenir un RDV alors qu'il n'y en a jamais, puisque ces RDV sont siphonés par des gens malhonnêtes qui revendent ces RDV à 1000 euros pièce. Voilà donc la triste réalité, invisible à tous les gens qui ne sont pas confrontés à ces problèmes. Et, j'imagine que vous non plus, Monsieur Macron, n'êtes pas au courant de ces situations kafkaiennes. Ces gens ont fui la pauvreté et la guerre et, ne veulent qu'une seule chose : travailler. Ils sont prêts à accepter les travaux les plus pénibles mais, ils ne le peuvent pas, faute d'avoir "des papiers". De l'autre côté de la rue, des entreprises du Batiment ont du mal à trouver des travailleurs et ne peuvent embaucher tous ces gens car ces derniers n'ont pas le droit de travailler. Est ce qu'on ne serait pas en train de marcher sur la tête? Or, tout ceci coûte un fric de dingue! Tout d'abord, car, pendant que ces gens attendent leur régularisation, il faut faire appel à des associations, des missions locales, des assistantes soiales pour les aider, pour les loger dans des hôtels sociaux, payés par les deniers publics. Ensuite, parce que, face à des situations ubuesques, certains étrangers font appel à l'aide juridictionnelle pour qu'un avocat les défende auprès du Tribunal et enjoigne les Préfectures de délivrer des Titres de séjours, autorisant à travailler. 1000 euros par dossier- payés par les deniers publics-. Est ce bien raisonable d'engorger aussi les Tribunaux avec des dossiers de personnes qui veulent juste travailler? Mais, ce n'est pas tout! Est ce bien raisonnable de consacrer autant de Fonctionnaires de Police à faire un travail administratif de vérification de "paperasses" plutôt que d'être sur le terrain? Enfin, ne serait il pas plus judicieux que ces gens travaillent légalement et que l'URSSAF collectent des charges sociales sur leur travail? Cher Monsieur Macron, tout ceci n'a aucun sens. Toutes ces tracasseries administratives empêchent des gens de travailler et poussent certaines personnes dans la précarité, voire dans la misère totalle ! Il faut être pratique ! Si un étranger trouve un travail, on lui délivre automatiquement un titre de séjour provisoire, l’autorisant à travailler. Au bout d'un an, on fait le point sur sa situation et si cette personne a fait preuve de bonne volonté pour travailler. Si elle n'a pas commis de délit, alors, on lui donne un titre de séjour de 3 ans. Puis, on refait le point au bout de trois ans et ainsi de suite…

15 ont signé. Prochain objectif : 25 !