La cherté de la vie en Corse, malgré plusieurs rencontres entre les autorités compétentes, n’a, à ce jour, trouvé aucune solution.

La hausse du prix des carburants (+ 20cts d’euros de plus que la moyenne nationale malgré un taux de TVA dérogatoire inférieur de 7 points), ajoutée à la dernière flambée des prix des produits de première nécessité (+57% pour le gaz depuis le 1er janvier 2021, + 12% pour l’électricité) pèse lourdement sur le niveau de vie des ménages, le plus faible des régions métropolitaines. Une situation insupportable dans une île marquée par des salaires de 18% inférieurs à la moyenne hexagonale, des pensions inférieures de 10% et par 21 400 chômeurs, plaçant la Corse comme la région de métropole où le taux de pauvreté est le plus important avec 20% de personnes en dessous du seuil.

Une grande partie de l’économie corse (carburants, construction, transports, immobilier, grande distribution, déchets) se trouve entre les mains des patrons corses qui mettent en place un système de détournement de TVA (194 millions par an) avec la protection du gouvernement Macron et la bienveillance d’une classe politique insulaire vouée au tout libéralisme.

C’est ce système qui aggrave la cherté de la vie sur les produits de première nécessité.

Comme lors du puissant mouvement syndical de 1989 qui avait arraché la prime de compensation de vie chère, mobilisons-nous !

Pour contraindre Gouvernement et Collectivité de Corse à ouvrir de vraies négociations, pour une vraie transparence afin que l’argent de la solidarité nationale serve l’intérêt public, pour démanteler les mécanismes qui entretiennent la vie chère, pour un contrôle qui rétablisse des prix justes.