ENSEMBLE POUR UNE AUTRE POLITIQUE

ENSEMBLE POUR UNE AUTRE POLITIQUE

Les finances de l'État sont au plus bas, le gouvernement s'en prend aux plus démunis en créant une multitude de taxes. Cela dure depuis 40 ans
Il faut faire :
"UNE AUTRE POLITIQUE"
QUE FAUT-IL FAIRE POUR CHANGER DE POLITIQUE ?
I) Réformer la représentation de nos élus et la structure de l'État, pour cela :
a) Il faut réduire le nombre d’élus d’au moins 50%
Il y a trop de députés, de sénateurs, de commissions et autres (Ex. : CESE) qui se nourrissent sur les contribuables et qui ne servent pas à grand-chose, étant représentés par des partis qui définissent chacun leur politique à mettre en place. Ils votent la plupart du temps d'une seule voix ou d'une seule main et ensuite, comme les apôtres, ils vont prêcher la bonne parole sans en connaître le fond (leurs discours ne changent presque pas ou à la marge depuis 40 ans étant formaté par leur parti).
Trop de politiciens tue la politique et les discrédite (voir les votes).
- toute personne qui représentera le peuple doit être élue par lui (voir Sénat)
- toutes les élections doivent être à un tour avec un minimum de 50 % à la proportionnelle pour que le peuple soit représenté, hormis la présidentielle à 2 tours
- reconnaissance du vote blanc. S'il y a plus de 55 % de votes blancs par rapport aux nombre de votants, l'élection sera caduque. Prévoir une nouvelle élection avec de nouveaux candidats et de nouveaux projets, si possible
- un fonctionnaire qui se présente à une élection doit démissionner de la fonction publique, sauf dans les petites communes.
- Si la durée du mandat présidentielle reste à 5 ans, il faut introduire un vote tous les 2 ans ½ pour permettre au peuple de donner ou non son accord quant à la politique suivie par le gouvernement (élection des députés et sénateurs).
b) Il faut réduire le nombre de collectivités
Les communes (plus de 35.000), les communautés de communes et d’agglomérations, les collectivités départementales et régionales, les métropoles, avec en plus des syndicats mixtes qui font souvent doublons et quand il y a une subvention à accorder elles mettent en place, chacune de leur côté, une commission ; que d’argent gaspillé ! Il est sûr que cela permet de trouver une place à l’élu qui a perdu son mandat devant les électeurs et ainsi la création de nouveaux postes de fonctionnaires.
Pourquoi parle-t-on de dégraissage de la fonction publique alors que nos élus font toujours le contraire en créant toujours plus de collectivités, de syndicats mixtes, de commissions et autres ? Donc plus de fonctionnaires à vie, et création de dette.
Le bon sens serait de créer des communes composées de 8.000 habitants minimum.
Il faut se servir des communautés de communes en évitant des communes trop éloignées les unes des autres.
Chaque village doit être représenté pour servir les intérêts des citoyens avec pour obligation du maire (élu par les citoyens) de rendre les mêmes services que dans les villes (voiries, assainissements, transports, écoles, environnement, associations, annexes de mairie, etc.). Un local devrait suffire pour assurer le service administratif courant au plus près du citoyen, (services auxquels le contribuable a droit).
Sur les grands projets ou ceux qui peuvent changer la vie de leur commune, demander l'avis des citoyens.
En ce qui concerne la communauté d'agglomération, elle ne pourra continuer à exister que s'il y a un maire élu par le peuple et que l'agglomération se transforme en circonscriptions ou arrondissements comme à Paris ou dans d'autres grandes villes.
Il faut réaliser les territoires régionaux, en supprimant les collectivités départementales, les grandes régions ainsi que les métropoles, prendre comme exemple l'Alsace et leur donner la responsabilité de lever l'impôt pour assurer le développement et la gestion des territoires (territoires = ex départements) par l'aide à la création d’entreprises, d’emplois, de formation, d'écologie, d’infrastructures à réaliser (écoles, universités, hôpitaux, transport, routes, environnement…), et autres. Il faut embaucher du personnel sous statut privé (le statut de fonctionnaire doit disparaitre dans les collectivités).
c) Il faut rendre nos élus plus responsables
N'est-il pas logique que nos élus aient les mêmes droits mais aussi les mêmes devoirs sur des lois votées par eux-mêmes mais qu’ils ne s'appliquent pas toujours (estimant, peut-être, que ces lois ne les concernent pas) ?
Ne serait-il pas plus simple que la loi soit la même pour tous en ne faisant aucune différence entre un élu, un fonctionnaire et un privé ; exemple : les retraites, les licenciements, les avantages en nature (voiture de fonction, appartement, retraite, vacances, repas, etc.).
il faut que la loi soit la même pour tous, sinon cela entraîne du corporatisme et du lobbying, donc de la surenchère.
Il faut supprimer les passe-droits des élus entre eux ou pour satisfaire une personne, une célébrité ou un ami ; chaque élu ne respectant pas la loi, aussi bénigne soit la faute, ou se servant de son mandat pour satisfaire ses ambitions propres autres que politique ou aider une quelconque personne ou entrepreneur perdra son mandat et ne pourra plus être éligible, et cela à vie.
Cela s’appelle l’intégrité.
d) Suppression de tous les privilèges de nos élus (es) et hauts fonctionnaires
Est-il normal de refaire, aux frais du contribuable, des appartements de fonction refaits 6 mois auparavant, je ne le pense pas ?
Il ne faut pas que le salaire versé à un homme politique soit son argent de poche ou serve à régler la cotisation de son parti.
Il doit payer, comme tout le monde, ses impôts (même sur ses avantages en nature : voiture de fonction, appartement, indemnités… comme dans le privé), les frais de déplacement ou de réception ne devront être remboursés que sur présentation de factures avec un montant forfaitaire, ex. : un repas valeur maxi 50 €, location d'un studio 500 € pour un mois, d'une chambre d'hôtel pour une nuit 150 €, les frais kilométriques doivent être remboursés suivant le barème qu'ils ont eux-mêmes voté, etc.
Payer une quote-part (loyer) sur son appartement de fonction. Payer son électricité, son gaz, son eau, la réfection ou l’aménagement de l’appartement de fonction quand celui-ci a été refait il y a moins de 6 ans. Payer tous les frais de la vie courante (pour l'élu et sa famille).
Supprimer tous les avantages (ex. : les frais d'obsèques, de transports, etc.) qu’ont les sénateurs, députés et autres élus de même que celui qu’ils ont sur les prêts à taux zéro ou à moins de 2% (à moins qu’ils ne soient au RSA ou au SMIC, mais cela se saurait). Leur prêt immobilier doit être au même taux que pour tout contribuable.
Nos représentants doivent drastiquement diminuer leur frais somptuaires et de représentations. Diminuer les gardes du corps, la garde républicaine à l'Élysée se tenant au garde à vous au passage du Président.
Il faut supprimer le maintien de gardes du corps, de secrétaires, de bureaux, d'appartement, de voiture ou autres pour un président, un ministre ou autres n’étant plus en fonction, il faut qu’ils redeviennent des citoyens comme les autres avec les mêmes avantages et inconvénients.
Entrer en politique doit être un sacerdoce et une fierté, pas une rente.
Leur retraite doit être calculée de la même façon que pour un salarié, ce sont bien les élus qui ont voté les lois et qui doivent montrer l’exemple. Il suffit de cumuler leurs emplois successifs (cela s’appelle la flexibilité) et leurs cotisations versées.
Il faut supprimer la mise en disponibilité de la fonction publique qui leur offre un double avantage, celui d’avoir toujours un travail jusqu’à leur retraite (toucher 2 retraites, comme élu et comme fonctionnaire) et de les rendre irresponsables.
Aujourd’hui un élu doit avoir une certaine connaissance du monde économique et savoir gérer l’argent versé par le contribuable en évitant de s’endetter plus que de raison.
Il serait nécessaire que chaque élu ait une expérience professionnelle entrepreneuriale et/ou de gestion des entreprises et des administrations ; en clair qu’il présente son curriculum vitae au citoyen qui se fera une opinion du politique qu’il a en face de lui et qu'il ait les mêmes contraintes qu’un salarié cherchant un travail.
À quand les ministres à bicyclette ou avec leur voiture personnelle pour montrer l’exemple ? De plus, s’il a besoin d’une voiture pour se déplacer pourquoi ne pas le demander à une entreprise de location avec chauffeur et permettre ainsi à une entreprise française d’exister ?
Il faut supprimer les subventions accordées aux partis politiques par le parlement, à eux de devenir de vrais entrepreneurs de la politique en créant des services aux citoyens (formation des élus et futurs élus par exemple), en créant des manifestations payantes tout en étant encadrés pour éviter toutes dérives, ou en permettant aux citoyens de verser des dons aux partis politiques déductibles des impôts et, pourquoi pas, un crédit d'impôt pour celui qui n'est pas redevable. Le tout surveillé par la Cour des comptes avec sanction en cas d'abus.
Il ne faut pas qu’ils soient des assistés de la politique, cela ne fait pas très sérieux quand on demande aux citoyens contribuables de faire des efforts.
L’élu doit se considérer plus sous une forme juridique de profession libérale avec ses avantages et ses inconvénients qu’un élu salarié de l'État se considérant comme un fonctionnaire.
Le futur élu doit avoir un projet et un business plan à défendre plutôt que de faire de la démagogie contre productive en promettant toujours plus sans pouvoir tenir, faute d’une politique constructive et adaptée au monde économique d’aujourd’hui.
Arrêtons de parler sans cesse de réforme de l'État sans la faire.
II) La réforme de la fonction publique
La réforme doit être simple, il suffit que tout salarié de la fonction publique ait les mêmes contraintes, retraite comprise, que dans le privé en cotisant aux ASSEDIC en cas de chômage.
De plus, les administrations doivent être au service du peuple donc ouvertes à des heures permettant aux salariés de s'y rendre sans être contraints de prendre congé. Il y a assez de fonctionnaires pour établir des roulements, d'être plus flexibles.
S’ils sont encore trop nombreux, il faudra leur donner une formation adéquate leur permettant de trouver un emploi dans le privé.
Il faut supprimer tous les concours d'accès à la fonction publique (fonctionnaire). Un contrat de travail suffit avec mise à l’essai d’un mois ou plus (pourquoi ne pas se servir de la nouvelle loi en vigueur pour les entreprises de moins de 20 salariés, avec 2 ans de mise à l’essai ?) ; en cas d'inaptitude au poste, la personne le quittera avec bien sûr les mêmes avantages et inconvénients que dans le privé.
La fonction publique (fonctionnaires) ne doit se trouver que dans les services régaliens de l'État : l'armée, la police et la justice.
Aucun fonctionnaire ou homme politique ne doit toucher plus de 14.000 € brut par mois. Au-dessus de ce montant les fonctionnaires perdent automatiquement leur statut de fonctionnaire et rentrent dans le statut de droit privé. Ils doivent être révocables à tout moment s'ils n'ont pas les compétences requises.
III) Les syndicats et le droit de grève
a) Le droit de grève
En France, la grève devient plus une entrave à la liberté de circuler et de travailler que de revendications servant l'intérêt de tous les français, c’est pourquoi il faut la réformer en punissant les fauteurs de trouble à l’ordre public et aux citoyens, surtout lorsque ces grèves ne servent que leur propre intérêt. La justice doit pouvoir trancher, il faut lui en donner les moyens par des textes de lois réfléchis.
Pour une fois, en France, les gilets jaunes ont manifesté pour l'intérêt d'une bonne partie des Français (environ 70% soutiennent leurs revendications ou sympathisent avec leur mouvement). Grâce à eux le gouvernement a réagi : en supprimant les taxes de 2019 sur le carburant, en bloquant les augmentations de janvier sur l'électricité et le gaz, en augmentant la prime d'activité, en défiscalisant et en supprimant les charges sur les heures supplémentaires. Merci à eux, un mouvement citoyen libre. Même ceux qui sont opposés à ce mouvement en profitent et si le grand débat national existe c'est grâce aux gilets jaunes.
b) Le fonctionnement et les adhérents des syndicats
il faut supprimer toutes subventions de l'État, des collectivités ou autres, ils doivent vivre comme une association et savoir créer l'événement ou des services pour rentrer des fonds. Pour leur permettre d'augmenter significativement le nombre de leurs adhérents, il suffirait que le prix de la cotisation soit déductible de l'impôt (abattement entre 60 et 70 %) et, pour ceux qui ne payent pas d'impôt, le remboursement de l'abattement.
IV) La fiscalité
a) L'impôt sur le revenu et la CSG et la CRDS
Il doit rester par tranche avec des taux progressifs à partir de 18.000 € pour un célibataire. Au-dessus de 600.000 € le taux devrait être entre 55 % et 58 % pour un célibataire.
Le revenu imposable doit être net donc diminué des CSG et CRDS. Il n'est pas normal de payer un impôt sur des taxes.
Idem pour les retraités en ce qui concerne les CSG CRDS,
- la 1ère tranche devrait être au-dessus de 21.600 € pour un célibataire à environ 4 %
- au-dessus de 28.800 € à 8 %, et pourquoi ne pas fixer un taux de 12 % au-dessus de 64.800 € ?
Prévoir une décote pour ne pas se trouver au-dessous de 21.600 € après déduction de la CSG CRDS, idem pour les 28.800 €.
Faire en sorte que les retraités puissent diminuer une partie de leur complémentaire du montant de leur retraite.
Il faut supprimer la CSG déductible sur le revenu et les salaires mais par contre revaloriser les seuils d'imposition, c'est pourquoi je propose la 1ère tranche à 18.000 € pour un célibataire et les tranches de 21.600 € et 28.800 € pour les retraités en ce qui concerne les CSG/CRDS. La CSG et la CRDS étant diminuées des revenus imposables.
Il faut que les CSG et CRDS soient considérées comme un impôt, comme la TVA, et ne plus entendre des politiciens, des élus(es), demander le "paiement même symbolique de 1 €" sur le revenu, c'est irresponsable. Combien cela coûterait-il à l'État de prélever/d'encaisser cette somme ? Plus cher que cela ne rapporterait, pour preuve, la décote appliquée aux petites impositions. En outre, ont-ils réfléchi à la difficulté de recouvrer l'impôt pour ceux qui sont à découverts presque en continu (frais bancaires, relance majorée par l'État, etc…) ? Quelle incompétence. Si l'on veut écraser un peu plus les citoyens à bas revenus, on ne s'y prendrait pas autrement.
D'où ma suggestion d'une formation des élus et futurs élus avec diplôme (voir rubrique subvention versée aux partis politiques) pour qu'ils apprennent combien coûte l'application d'une loi, d'un décret, d'un changement de fiscalité, avec ses avantages et ses inconvénients.
b) Supprimer toutes les niches fiscales sauf les aides sur l'écologie
Il faut supprimer toutes les niches fiscales, l'abattement forfaitaire accordé aux journalistes sur le revenu, les aides de l'État à la presse et autres (cinéma…) etc.
Des aides doivent être attribuées en ce qui concerne l'écologie (isolation thermique, énergies, voiture écologique, etc. …) pour les revenus inférieurs à 30.000 € voire plus, attention aux effets de seuil (on pourrait diminuer l'aide au-dessus de 30.000 €).
c) L'impôt sur les grandes fortunes (ISF), les transactions sur les oeuvres d'art et les plus-values sur les ventes
Je suis opposé à la remise en cause de l'ISF et à la flat tax de 30 %, il faut penser à nos entreprises et investisseurs. Il suffit pour les gros revenus de créer une tranche d'impôt de plus de 55 %. (voir l'impôt sur le revenu, au-dessus de 600.000 €)
Par contre, il faut imposer toutes les transactions d'œuvres d'art au même niveau que la taxe forfaitaire, soit 30 %, et que 10 % de cette taxe serve à sauver, à restaurer notre patrimoine.
Toute plus-value sur une vente doit être imposée en réactualisant le prix d'achat suivant l'inflation, à part l'habitation principale si on la garde plus de 5 ans et moins en cas de force majeure (changement de lieu de travail, chômage, maladie) ou accident de vie (divorce, décès, etc.).
d) les droits de succession
Revoir les droits de succession en pratiquant des taux progressifs à partir de 250.000 €
e) La fiscalité des expatriés
Revoir la fiscalité des expatriés (ex. : certains artistes, sportifs, entrepreneurs, etc.) qui travaillent ou ont leurs entreprises en France et s'exilent pour raison fiscale, tout en continuant de bénéficier des avantages sociétales en tant que Français (ex. : soins médicaux, etc.).
f) Il faut supprimer toutes les taxes (hormis la TVA)
Des carburants, électricité, gaz, etc. et surtout les taxes sur lesquelles une TVA est rajoutée.
g) Revoir la TVA en la distribuant autrement
Nous avons quatre TVA : 2.10 % - 5.50 % - 10 % et 20 % en métropole
La TVA à 2,10 % qui concerne surtout les produits pharmaceutiques et journaux devrait passer au minimum à 3 % et devrait être reversée à la Sécurité Sociale.
Le taux à 5,50 % devrait passer à 5 % pour les produits de 1ère nécessité, aussi bien alimentaire que d'hygiène (ex. : dentifrice, savon…) ainsi que les travaux d'isolation.
Le taux à 10 % doit rester pour la restauration et les entreprises en cas d'amélioration de l'habitat.
Mettre un taux à 10 % sur l'électricité, le gaz et l'eau qui doit être intégralement reversé aux territoires (départements/communes) en contrepartie de la suppression de toutes les autres taxes et l'abonnement.
Il faut supprimer la TVA à 20 % sur l'électricité et le gaz et la mettre à 5 % si les taxes diverses ne sont pas supprimées ainsi que l'abonnement.
Le taux à 20 % pourrait être revu à la hausse de 2 % en contre partie de la suppression de toutes les taxes = 22 %
Un taux de 28 % à 30 % pourrait être instauré sur les produits de luxe et autres (bijoux, alcool au-dessus de 20°, voitures, bateaux, avions etc., ne respectant pas les normes en vigueur en ce qui concerne la pollution, cigarettes pour cause de santé). Ce taux de TVA doit permettre de diminuer les charges sur les salaires en reversant une partie à la Sécurité Sociale, l'autre partie doit servir à l'écologie, et pourquoi pas une partie pour remplacer la taxe d'habitation, ou lever l'impôt avec des taux encadrés comme proposé dans le paragraphe page 2 "Il faut réaliser les territoires régionaux".
V) La retraite
L'âge de la retraite doit être fixé à 65 ans avec un calcul sur les 15 meilleures années au lieu de 25 ans actuellement dans le privé et 6 mois dans l'administration et assimilés (SNCF, EDF), le nombre de trimestres voté en 2013 doit rester identique, et à 60 ans pour tous ceux qui font un travail pénible avec avis médical, aussi bien dans le privé que dans la fonction publique et assimilé (SNCF – EDF), idem pour tous nos élus. Il faut que tout le monde cotise de la même façon avec les mêmes taux, la suppression de tous les avantages et ne plus prendre le dernier salaire pour calculer la retraite de certains privilégiés.
Il faut un maximum d'éthique entre les citoyens.
On doit permettre à chaque futur retraité de prendre sa retraite plus tôt s'il le désire avec une décote ou de continuer avec un bonus. Pour ceux qui continuent de travailler, les cotisations qu'ils versent pour leur retraite ne doivent pas être à fonds perdu, comme actuellement, mais pour améliorer leur future retraite.
Au-dessus d'un certain seuil de revenus, les retraites pourraient rentrer dans un système privé. Actuellement, beaucoup se servent de l'assurance vie pour assurer leur retraite future.
En ce qui concerne l'indexation des retraites : il faut qu'elle soit dégressive pour être juste. Il n'est pas normal que, pour une indexation de 1 % du coût de la vie, un retraité qui perçoit 1.000 € reçoive 10 € supplémentaires par mois et celui qui perçoit 4.000 € reçoive 40 €. Il faut prévoir des seuils jusqu'à un plafond où la retraite ne sera plus indexée sur le coût de la vie, voire un montant qui pourrait être bloqué quand elle ne sera plus tolérable par les cotisants.
Exemples de seuils sur les revenus mensuels des retraités :
- De 1 € à 3.000 € taux sur l'indexation 100 %
- De 3.001 € à 4.000 € taux sur l'indexation 90 %
- De 4.001 € à 5.000 € taux sur l'indexation 80 %
- De 5.001 € à 6.000 € taux sur l'indexation 60 %
- De 6.001 € à 7.000 € taux sur l'indexation 40 % etc.
Prévoir une surcote pour ne pas se trouver au-dessous des seuils mais légèrement au-dessus.
À partir de 15.000 €/mois, la retraite pourrait être bloquée quand elle ne sera plus tolérable par les cotisants.
Pour une meilleure équité, pourquoi pas calculer l'indexation sur un montant de base.
Exemple : 2.500 € X 1 % = 25 € que l'on verserait à tous les retraités jusqu'à moins de 15.000 €
Et pourquoi pas fixer un montant maximum à percevoir (retraite + complémentaire) à 20.000 € par retraité ?
VI Le code du travail et la durée du travail
Revoir le code du travail pour le simplifier au maximum et qu'il soit lisible par tous.
Toujours demandé jamais fait.
Pourrait-on inventer un code du travail qui soit applicable aux élus, aux fonctionnaires et au secteur privé pour éviter les discriminations et les différences, et, pour que nos élus respectent les lois qu'ils votent sans forcément se les appliquer ?
La durée du travail devrait revenir à 40 heures par semaine avec une hausse du prix horaire progressive pour permettre à nos entreprises de rester compétitives.
Si l'on reste aux 35 heures, mettre les heures supplémentaires de la 36e à la 42e à 10 %, de la 43e à la 48e à 25 % et ce pour toutes les entreprises, et puis revoir la RTT.
Il faut supprimer, dans le même temps, toutes les aides faites aux entreprises.
Je suis pour la défiscalisation et la suppression des charges des heures supplémentaires si cela permet l'augmentation du pouvoir d'achat.
Je pense qu'il faudra faire une étude sur la durée et voir si cela coûte plus cher aux contribuables par la suite, surtout au niveau de la Sécurité Sociale, pour son manque de rentrée de cotisations qui pourrait conduire à de nouveaux impôts et taxes. (Voir chapitres : IV Fiscalité – g) Revoir la TVA en la distribuant autrement et VII Divers - pour les entreprises)
VII) Divers
Pour les 80 km/h, c'est aux régions ou aux départements d'en décider et de les installer à des endroits accidentogènes et non au gouvernement, voire même d'appliquer les 70 km/h aux endroits les plus dangereux.
Pour le chômage, il faut revoir la durée de l'indemnisation, ainsi que le montant.
Le montant minimum doit être inférieur de 30% à 40% du SMIC, il faut que le travail paye.
Quant au montant maximum, il ne devrait pas dépasser les 3.000 €
La durée de l'indemnisation ne devrait pas dépasser un an.
Prévoir un taux plein sur les 8 premiers mois, puis des taux dégressifs sur les 4 mois restants. Régime spécial pour les + de 55 ans et certaines situations particulières.
Mettre l'accent sur les formations demandées par les entreprises (maçons, plâtriers, couvreurs, chauffagistes, boulangers, bouchers, chaudronniers, infirmiers, etc.). Le temps de formation pourrait être rajouté à la durée du chômage si la formation rentre dans les emplois demandés.
Pour les entreprises : il faut réduire le coût de production d'au moins 20 %
Pour ce faire, il faut transférer une partie de leurs charges dans la CSG et la TVA (voir chapitre IV - La fiscalité – g) revoir le TVA en la distribuant autrement).
Tous les citoyens sont remboursés d'une partie de leur frais de santé et il serait logique que tous participent à cette charge de cotisations, suivant les revenus de chacun (voir chapitre IV - La fiscalité). Cela devrait permettre à nos entreprises d'être plus compétitives et la création d'autres entreprises sur notre territoire.
Si on allait à 30 %, les 10 % de différence devraient être rendus aux salariés pour une augmentation de leur pouvoir d'achat.
Les entreprises devraient payer 100 % des charges sur les accidents du travail, les maladies professionnelles, le chômage, la formation.
Tout ce qui concerne les retraites et les mutuelles devrait être à la charge du salarié.
Tout le reste devrait être pris en compte par la société (c'est-à-dire l'État).
Les entreprises sont déjà taxées avec la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
L'impôt sur le bénéfice devrait être progressif de 10 % à 30 % suivant le chiffre d'affaires de l'entreprise
Exemple :
- de 1 € à 30.000 € de chiffre d'affaires, le bénéfice devrait être taxé à 10 %
- de 30.001 € à 60.000 € de chiffre d'affaires, le bénéfice devrait être taxé 15 %, etc.
Je pense qu'en réalisant une politique et une fiscalité intelligente, en simplifiant au maximum les contraintes, en diminuant le millefeuille des collectivités, en sachant former et dispatcher les fonctionnaires aux endroits où l'on en a besoin, en ayant des managers de 1er plan, l'État devrait pouvoir diminuer d'environ 20 % ses frais de fonctionnement.
Je suis pour le bon sens paysan et me méfie des personnes bardées de diplômes, mais n'ayant aucune expérience de la vraie vie, qui vivent dans une bulle n'ayant que trop rarement fréquenté la vie entrepreneuriale.
À quand des stages en entreprise d'une cinquantaine de salariés ou moins, durant un an voire plus, pour nos futurs hauts fonctionnaires ?
Je suis pour le référendum d'initiative citoyenne (RIC), comme en Suisse, en Italie et ailleurs. Je ne pense pas que l'on puisse l'ouvrir pour chaque mesure car on risque l'overdose ; j'y suis favorable si cela concerne notre culture, la laïcité, la fiscalité et le bien vivre ensemble.
Il faut donner la parole à tous les Français pour une vraie démocratie et non une technocratie bourgeoise et conservatrice dont le souci est de conserver ses acquis, voire les améliorer.
Pour l'immigration : je suis pour une immigration contrôlée et repenser le rattachement familial. Il faut d'abord que l'on puisse intégrer et assimiler les personnes qui sont déjà en France, qu'il n'y ait plus de gens qui vivent dans la rue et que le chômage soit au-dessous de 6 %.
Pour l'écologie : il ne faut pas réduire notre parc nucléaire dans l'immédiat. Par contre, si une centrale est vétuste, qu'elle présente des dysfonctionnements ou un danger de radioactivité, il faut l'arrêter et prévoir son démantèlement.
Je suis contre les éoliennes tant que l'on n'aura pas trouvé une solution de stockage de l'énergie et sa distribution en continu. Leur coût est trop élevé par rapport à leur rentabilité de fonctionnement.
Je suis pour les énergies :
- solaire, géothermique, les pompes à chaleur air-eau et les chaudières à hydrogène (elles peuvent être individuelles)
- hydraulique
- biomasse et déchets
Il faut développer les voitures à hydrogène ; renforcer l'isolation des bâtiments et développer encore plus le tri des déchets.
Margaret Thatcher : "L'argent public n'existe pas, il n'y a que l'argent des contribuables".
Je ne prétends pas avoir raison, je propose des pistes réalistes pour que l'on s'en sorte.
Je suis pour la concertation, le pragmatisme, l’intégrité, l’éthique et la moralisation de la politique.