A-t-on encore le droit d’aider une personne en danger sans être inquiété par la Justice ?

A-t-on encore le droit d’aider une personne en danger sans être inquiété par la Justice ?

Condamné à 1 an de prison pour avoir voulu sauver une jeune femme qui subit des violences conjugales, Michaël combat au prix de sa santé pour que la vérité soit reconnue et qu’il soit relaxé.
Rappel des faits :
Après 3 années de harcèlement sexuel quotidien, Monsieur D. parvient à se mettre en couple avec Mademoiselle F., sa collègue à l’école maternelle de 30 ans plus jeune que lui, au prix de manipulations et fausses promesses de cadeaux (e.g. achat et entretien d’un cheval). Très rapidement, la violence s’installe dans le couple et le piège se referme sur la jeune femme. Excédée par cette situation, elle se livre et appelle à l’aide dans des correspondances écrites qui parviennent à Michaël.
Père de 2 enfants, discret et honnête, Michaël est un hyper-empathe, un homme d’une grande écoute, prévenant à l’égard des autres, un homme respectueux de tous qui ne peut rester indifférent devant une personne en détresse. Devant la souffrance de la jeune femme, il décide d’intervenir.
A deux reprises uniquement, il informe ses proches des violences qu’elle subit chez elle et dans l’école devant les élèves.
Mais il n’a aucune écoute. Pire encore, la famille de la jeune femme le poursuit pour harcèlement, plutôt que de porter plainte contre l’auteur des violences. C’est alors une escalade infernale qui se déchaîne contre lui.
Alors qu’il n’a plus aucun contact avec la jeune femme depuis plus de six mois, Michaël est mis en garde à vue où il subit des violences policières et des privations des droit fondamentaux. Les policiers produisent des faux et détruisent même un PV pour couvrir leurs exactions. Après une parodie de procès, il est condamné le 11 août 2021 à un an de prison entre autres choses pour avoir voulu aider cette jeune femme violentée, devant une juridiction aveugle alors que les pièces au dossier confortaient son innocence. Monsieur D. auteur des violences n’est pas inquiété, il n’a même pas été entendu par la police. La famille de la jeune femme coupable de non-assistance à personne en danger n’est pas inquiétée non plus.
Cette pétition s’adresse à l’ensemble des politiques en fonction ou à venir qui s’offusquent qu’en 2021, les institutions françaises puissent condamner un sauveur à une peine de prison en faisant fi de la valeur de fraternité pourtant défendue par notre Constitution, afin qu’elles légifèrent en urgence sur l’hyper-empathie pour favoriser la relaxe en appel de Michaël et qu’une telle absurdité ne se produise plus jamais, qu’on ne puisse plus punir des citoyens intègres qui viennent au secours d’autres en détresse. Il en va du modèle de société que nous voulons construire pour nos enfants, une société individualiste où la violence contre les plus faibles est tolérée, ou bien une société humaniste dans laquelle une aide sera toujours apportée à ceux qui en ont besoin.
Merci de soutenir cette pétition en la signant, la validant et la partageant sur tous les supports avec le hashtag #mykatoo