Pour une évacuation sanitaire des personnes fragiles COVID 19+ de Guyane

Pour une évacuation sanitaire des personnes fragiles COVID 19+ de Guyane
L'importance de cette pétition

Pour une évacuation sanitaire des personnes fragiles COVID 19+ de Guyane
A ce jour 3 juillet 2020, le nombre des malades à la réanimation est de 26 patients et ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Le nombre des personnes fragiles (définition Haut Comité de Santé Publique) COVID 19+ hospitalisés est de 125 personnes. Ils risquent d’être transférer éventuellement à la réanimation d’un moment à l’autre vu l’évolution imprévisible de cette maladie.
Ma proposition consiste à transférer ces malades fragiles en France hexagonale (dans les différents CHU) avant une éventuelle admission en réanimation.
Ce transfert soit précoce ou soit préventif présente à mon avis plusieurs avantages:
· La facilité du transfert en nombre des malades non intubés non ventilés.
· Éviter la saturation du service de réanimation du CHAR.
· Répartir le nombre des patients sur plusieurs départements, mieux dotés de moyens humains et techniques, permet de réduire l’impact sur les services de réanimation métropolitains.
· Cette action de solidarité nationale serait plus efficace en matière de gestion des lits disponibles à la réanimation, plus facile sur le plan logistique et plus rentable en ce qui concerne la gestion des personnels de santé.
· Cette proposition ne nécessite pas de mobiliser des personnel des services de réanimation de l’hexagone pour venir en Guyane (souvent pour 2 semaines) mais permet de bénéficier des lits déjà disponibles dans des services qui fonctionnent déjà avec des équipes stables et travaillant dans leurs propres structures avec leurs propres protocoles.
Le Haut Comité de Santé Publique considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :
les personnes âgées de 70 ans et plus ;
les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ;
les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée ;
les malades atteints de cancer sous traitement.
les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise :
médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive,
infection à VIH non contrôlé ou avec des CD4 <200/mm3,
consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
liée à une hémopathie maligne en cours de traitement,
les malades atteints de cirrhose au stade B ou C de la classification de Child-Pugh ;
les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40 kg/m2)
les femmes enceintes à partir du troisième trimestre de la grossesse.