Bus, 106, 108, 110, 111, 117, 201, 208, 306, 308, 317

���� A Champigny-sur-Marne, comme ailleurs rien ne va plus dans les transports en Île-de-France.

�Les temps d’attente sont déments. La galère des usagers est quotidienne, à toutes les heures, pour les bus, les métros, les trams, les RER et les Transiliens. Cela détériore la vie de millions d’usagers campinois qui paient leur navigo que Pécresse parle d’augmenter �! Cela décourage de prendre les transports en commun qui sont pourtant un moyen de transport favorable à l’environnement.

Au-delà de ces quelques lignes, nous sommes confrontés partout à une dégradation de la qualité du transport par bus. Cette dégradation de ce service public est le fruit de choix politiques faits par la présidence de la Région Île-de-France ValériePecresse, compétente sur les questions de transports. Il y a trois ans, il a été décidé d'engager dans les prochaines années la privatisation des réseaux de bus.

Cette décision s'est accompagnée d'une dégradation importante des conditions de travail des conductrices et des conducteurs de bus et, très vite, de leur départ de la RATP. Ainsi, alors que le réseau se trouvait déjà fragilisé par cette politique, il a été en outre décidé de réduire de 30% l'offre de transports publics en octobre 2021 jusqu’au 31 décembre 2022, notamment sur 150 lignes de bus, pour des raisons liées à la crise sanitaire du Covid-19. Une décision aujourd'hui sans intérêt public mais motivée par une volonté de faire des économies budgétaires.

En écho à la mobilisation citoyenne en cours depuis plusieurs mois, notre demande est simple et légitime : 

- rétablir en urgence l’offre de transport d’avant crise et organiser l’augmentation de la fréquence des passages de bus afin d’offrir des conditions dignes de transport pour les usagers.

- Il faut revaloriser le salaire et les conditions de travail des agents et lancer un plan de recrutement en urgence. 

- Il faut stopper dès à présent l'ouverture à la concurrence et la privatisation des transports