Ça gronde...

Depuis la rentrée début septembre, la promotion d'étudiants infirmiers de deuxième année est dotée d'un seul formateur au lieu de trois. Les cours sont dispensés en "mode dégradé" : 

• Un formateur n'a pas été recruté (un autre sur la promotion de première année également)
• Un formateur est en arrêt maladie pour burn-out avec aucune notion précise de son retour
• Un formateur se démène pour nous, tant bien que mal, il s'essouffle et aura bientôt atteint ses limites humaines
• Qu'allons-nous devenir demain ?
• Que devient notre formation ?
• Quel niveau d'acquisition des connaissances ? 
• Année négligée
• Allons-nous vers un report de notre année, ou vers un diplôme bradé ?
• Que devient notre parcours professionnel, avec ce que cela implique comme complications financières ?
• Doit-on accepter de réaliser tous nos cours magistraux en autonomie à la maison ?

Les travaux en tiers de groupe se réduisent en demi-groupes, soit quarante étudiants par groupe.

Cette surcharge impacte la qualité des travaux pratiques pour exemple. Des cours sont donnés via la plateforme pour les étudiants en autonomie à la maison, au lieu de cours en IFSI, produisant ainsi une surcharge de travail personnel, déjà bien lourd dans cette deuxième année. 

Dans de telles conditions, il nous est impossible d'échanger, d'interroger les formateurs ou l'intervenant pour obtenir des explications, des éclaircissements dans l'intérêt de rendre des travaux au plus près des attentes demandées, souhaitées pour cette formation que l'ont sait si ardue.

On demande, dans une urgence ultime, un rétablissement de l'effectif des formateurs requis avec pour objectif un enseignement et un apprentissage de qualité, serein, avec une équité au regard des autres étudiants et ceux à venir. 

Nous revendiquons une formation et un diplôme digne de ce nom dans de bonnes conditions. Cette formation est très coûteuse pour tous : par les fonds publics, elle coûte à tout citoyen, et le patient attend un soignant compétent à son chevet. Donc, mobilisons-nous pour devenir de bons soignants. 

La formation infirmier doit rester vertueuse dans l'intérêt de tous, formateur, étudiant, patient, il en va de la santé et de la sécurité publique de tous.