La France mérite mieux / Initiative citoyenne apolitique et non partisane

La France mérite mieux / Initiative citoyenne apolitique et non partisane

32 ont signé. Prochain objectif : 50 !
Lancée le
Adressée à
citoyens et

L'importance de cette pétition

Lancée par Floriandre RIDEAU

62 interpellations
Des journalistes exfiltrés sous les huées haineuses d’un meeting politique
Des militants associatifs agressés et roués de coups
Un candidat blessé lors de son propre meeting
Des partisans qui scandent « On est chez nous ! »


Si nous défendons corps et âme la possibilité d’exprimer des idées en France, nous refusons de passer sous silence les actes de violence, les slogans haineux et sommes indignés de la posture du candidat Eric Zemmour suite aux événements qui ont eu lieu lors de son premier meeting.
Eric Zemmour a déclaré ne pas s’en sentir responsable et ne pas vouloir « calmer les ardeurs» de ses supporters. Pourtant ses messages n’ont de cesse d’accuser les medias et de les cibler comme acteurs d’opposition à sa conquête du pouvoir. Exprimant à plusieurs reprises les fondements d’un discours manichéen « eux VS nous ».Au coeur d’un silence cultivant le déni, Antoine Diers, porte-parole du parti Reconquête fondé par Eric ZEMMOUR a communiqué "S'il y a eu usage de la force avec excès, je le regrette mais je trouve qu'avec toutes les provocations qu'on subit, on est vraiment très très calme ».
Menace pour le prochain meeting ?

Nous, citoyens, qui aimons la France autant que chaque Français, convaincus que la France mérite ce qu’il y a de mieux, sommes effarés de la violence qui égrainent les apparitions d’Eric ZEMMOUR depuis plusieurs mois. Nous sommes profondément choqués que cette violence ne soit pas dénoncée à la hauteur de sa gravité.

Nous, citoyens, engagés ou pas, représentant ou pas d’organisations ou d’associations, soutenons les médias dans leur mission d’information, jusqu’à la satyre parfois, d’une campagne présidentielle qui s’annonce aussi surprenante que déterminante pour la France.
Empêcher des journalistes (accrédités) d’effectuer leur travail, c’est priver les Français d’un juste accès à l’information et égratigner toujours un peu plus les fondements de notre démocratie.
Comment un candidat qui cautionne de tels actes par son silence peut-il prétendre à devenir le garant de nos libertés ? Le représentant de notre Démocratie ? Le garant de notre République (considérée au second plan face à son idée de la France) ?
En quoi le déni de tels actes par son public ne s’apparente pas à les encourager ?
En quoi le déni de tels actes sert-il l’apaisement et la mise en place d’un débat structuré, sain et digne de l’histoire de France ?
En quoi la haine des journalistes, dont le candidat Eric ZEMMOUR a été pendant longtemps l’un des acteurs les plus virulents, les plus radicaux voire effrayants pour les personnes interviewées, est-il justifiable quand bien même AUCUNE haine ne saurait être justifiée ?

Si la victimisation, leurre et arme de propagande de bas étage, est trop vulgairement invoquée, nous ne saurions être les témoins silencieux de la prise d’otage de la presse et de sa liberté rappelant des heures troubles de notre histoire.
En aucun cas les désaccords idéologiques ne peuvent justifier de tels actes.
Nous, citoyens, souhaitons que nos représentants politiques nous en préservent et nous guident vers les conditions d’une société meilleure croyant fermement que le vivre-ensemble est un idéal vers lequel tendre.

ENGAGEONS-NOUS
Nous, candidats à l’élection présidentielle, nous engageons à offrir à nos concitoyens un débat apaisé, constructif et ambitieux pour notre pays. Nous sommes les garants de ce que nous avons de plus cher : une démocratie respectueuse de chacun au service de tous, où seules les idées triomphent au-dessus des poings. Nous nous engageons pour une campagne qui servira les intérêts de la France et non plus des intérêts partisans qui n’ont eu de cesse, ces dernières décennies, de monter les Français les uns contre les autres pour l’intérêt particulier.

Nous, élus, représentants politiques et associatifs, cessons les « oui, mais ». Les actes dont nous avons tous été spectateurs, voire otages ne sont pas « inadmissibles, mais ». Ils sont l’expression d’une violence (encouragée par un candidat) que nous devons collectivement dénoncer pour combattre. Pas d’intransigeance avec les silences ou les justifications timorées.

Nous citoyens, refusons que les garants de l’information, quand bien même nous serions en désaccord avec eux, puissent être l’otage du politique au service de la quête du pouvoir ou l’objet de violences et d’intimidations. Nous nous indignons fasse aux actes de violence et aux difficultés que peuvent vivre les medias dans l’exercice de leurs missions. Nous ne cautionnons pas que soit ignorée, pour quelle que raison que ce soit, la mise en danger de journalistes, de représentants associatifs, politiques ou de citoyens dans l’enceinte de la République.


La France le mérite.
Nous, citoyens, le méritons.

32 ont signé. Prochain objectif : 50 !