Bonjour à tous,

Ceux qui me connaissent bien le savent : il est un combat qui m'est cher depuis longtemps, à moi, esprit soucieux de justice, d'équité et de beauté.

Et surtout, à moi, corps qui se couvre parfois d'exéma à la lecture d'un seul mot : PÉPITE !

L'emploi incongru de vocable très utile aux goldminers chantés par Neil Young - enfin, aux chercheurs d'or, je pense à tous les allergiques aux anglicismes - m'est devenu une souffrance au cours des années.

J'accepte bien volontiers qu'un livre suscite un coup de cœur, un éblouissement, une passion, des rires, des pleurs, une émotion intense, une proximité, une amitié ; qu'il soit un chemin à emprunter, un labyrinthe où s'égarer, une toile d'araignée (n'est-ce pas K. C. ?), une bifurcaria bifurcata (n'est-ce pas R. B. ?), un modèle, un repoussoir, un miroir, un guide, une évasion, une prison, une obsession, une libération ; qu'il ouvre un horizon, rassure, rende intranquille, accompagne, porte, enfonce, plaise, irrite, taquine, interroge...

Mais jamais, au grand jamais, un livre n'est un pépite ! Une pépite est faite d'or ou de chocolat, un point c'est tout !

Alors, s'il vous plaît, aidez-moi à gagner ce combat.

NB : je sais combien cette pé(pi)tition peut paraître déplacée en ces temps troublés, mais cela m'a fait du bien de me libérer d'un poids.