Cessons le port du masque (obligatoire) en CHSLD

Cessons le port du masque (obligatoire) en CHSLD

Lancée le
10 septembre 2022
Adressée à
Christian Dubé (Ministre de la Santé)
Signatures : 588Prochain objectif : 1 000
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Sylvie GIRARD

Depuis mars 2020 nous portons le masque de procédure de façon obligatoire.  Nous n'étions alors pas vaccinés et la pandémie allait bon train.  En janvier 2023 nous le portons toujours car le ministère de la santé l'exige.  Cependant,  nos patients (CHSLD) ont reçu une 5e dose de vaccin et nous les travailleurs sommes à 95% vaccinés.  Il est grand temps d'enlever ces masques qui empêchent les contacts humains. Les personnes sourdes ne nous comprennent pas,  les gens avec des troubles cognitifs ne voient pas nos émotions et peuvent mal interpréter nos intentions. Ils ne voient jamais notre sourire. On nous répète que le CHSLD est un milieu de vie, alors nous ne devrions plus porter le masque. 

Partout le masque est tombé. Nous ne sommes plus en urgence sanitaire.Svp signez la pétition pour qu'on retrouve enfin une vie normale au travail et que nos patients nous reconnaissent et aient une meilleure qualité de vie. Peut-être que le domaine de la santé sera plus attrayant sans masque?

Voici des extraits de la Politique d'hébergement et de soins et services de longue durée - Des milieux de vie qui nous ressemblent

''7.4 Axe4–lemilieudevieetdesoins
100 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (2003). Un milieu de vie de qualité pour les personnes hébergées en CHSLD.


 INSTITUT NATIONAL D’EXCELLENCE EN SANTÉ ET EN SERVICES SOCIAUX (2020). Conciliation du milieu de soins et du milieu de vie en centre d’hébergement et de soins de longue durée.

Le milieu d’hébergement est avant tout le milieu de vie de la personne hébergée dans lequel sont offerts des services et des soins requis selon sa condition. Les CHSLD sont des milieux de vie où sont offerts des soins requérant une présence infirmière constante. 


La notion de milieu de vie, telle qu’elle est définie dans les orientations ministérielles de 2003, fait référence à un « lieu résidentiel le plus normalisant possible, qui facilite l’appropriation par le résident et la personnalisation de son espace. Par « normalisant », nous entendons ici qui adopte une grandeur, un rythme et un mode de vie qui se rapprochent le plus de ceux que la personne hébergée aurait si elle vivait toujours à domicile. Les lieux sont accueillants et chaleureux, familiers et personnalisés » et offrent des soins et services 24 heures par jour.


La conciliation entre le milieu de vie et le milieu de soins doit toujours être recherchée afin que la personne hébergée reçoive les soins requis par son état de santé, tout en tenant compte de son bien-être émotionnel. Cette conciliation devra également prendre en compte l’individualisation dans un contexte de collectivité. C’est pourquoi le milieu de vie et de soins doit s’adapter aux besoins biopsychosociaux évolutifs de la personne et lui éviter la multiplication des transitions. Il permettra également la cohabitation du respect et du mieux-être individuel et collectif des personnes hébergées en tenant compte des droits et libertés de chacun. Il est également attendu d’un milieu de vie qu’il soit accueillant et inclusif pour les proches, qu’il favorise les interactions entre pairs et avec la communauté et qu’il préserve la santé et la sécurité des prestataires de services.
Orientation9 :développerunmilieudeviedequalitéquipermetle
mieux-êtredespersonneshébergées
Selon l’INESSS (2018), un milieu de vie de qualité comporte cinq caractéristiques : 1) il permet de se sentir comme à la maison; 2) il adopte une gestion participative; 3) il peut compter sur du personnel compétent, engagé et reconnu; 4) il prête attention aux transitions; 5) il s’engage dans un processus d’amélioration continue. Divers moyens peuvent être mis en place dans les milieux de vie et de soins afin de rendre concrètes ces caractéristiques et de contribuer aux mieux-être de toutes les personnes qui y vivent ou qui fréquentent le milieu.

Un milieu qui prévient et contrôle les infections (PCI)


La clientèle hébergée en soins de longue durée est parfois fragile sur le plan de la santé physique, donc davantage vulnérable aux infections et aux complications associées. Le risque de déconditionnement et de détérioration de la condition de santé physique et mentale à la suite d’une infection est accru pour les personnes hébergées. Tout comme à domicile, le milieu de vie doit appliquer les mesures de PCI afin de prévenir leur propagation. ''...

Dans mon milieu de vie je ne porte pas de masque, ma famille n'en porte pas et mes visiteurs non plus parce qu'il n'est plus requis. Lorsqu'un patient présente des symptômes d'infection il est isolé à sa chambre et nous portons l'équipement de protection contre les infections. Il n'est donc plus nécessaire de le porter en tout temps. Comme je l'ai mentionné plus haut, il n'est plus obligatoire de porter le masque en société...alors pourquoi l'obliger dans un milieu de vie qui se dit accueillant et sécurisant?

Voici un extrait de de la réponse du ministre de la santé à mon courriel où je demande quand les masques ne seront plus obligatoires :

"Le virus circule beaucoup et la vaccination ne signifie pas la fin des mesures pour en prévenir la transmission. Le lavage des mains, la distanciation physique, le port du masque ou du couvre-visage, l’autosurveillance des symptômes sont des habitudes à conserver lorsque la situation le justifie. "

Une réponse de politicien!!

Merci de signer cette pétition...qui j'espère,  fera bouger les choses. 

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Décisionnaires

  • Christian DubéMinistre de la Santé