Reconnaissance des personnes à temps partiel pour la Prestation Canadienne d'Urgence

Reconnaissance des personnes à temps partiel pour la Prestation Canadienne d'Urgence

Started
1 April 2020
Signatures: 17Next Goal: 25
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Why this petition matters

**An English version will follow**

En tant que personne travaillant à temps partiel pour une PME depuis deux ans, en plus d'être étudiant à temps plein à l'université, il est injuste que les personnes qui travaillaient à temps partiel avant de perdre leur emploi à cause des mesures de prévention prises pour le COVID-19 reçoivent le salaire minimum d'une personne travaillant à temps plein. Cette mesure se voit être encore plus dommageable à l'économie et à l'ordre social, en observant que plusieurs travailleurs considèrent quitter leur emploi dans des services essentiels pour toucher à cette prestation.

Prenons l'exemple d'une personne travaillant à 25$/h, 12 heures par semaine. Son revenu hebdomadaire s'élève à 300$ par semaine, avant les taxes et impôts. Son secteur d'emploi est considéré comme essentiel, donc elle conserve son emploi et le même nombre d'heure (réalistement, plusieurs ont perdu des heures). Toutefois, ce contribuable est moins rémunéré que s'il quittait son emploi, dans quel cas il recevrait 500$ par semaine. Un problème s'y ensuit: son employeur manquera possiblement d'employés si cette stratégie financière se répand. Il est injuste pour un employeur d'une entreprise œuvrant dans un domaine essentiel de devoir fermer ses portes puisqu'il ne peut pas fournir plus d'heures à ses employés. Du point de vue de  l'employé, il devrait travailler 8 heures de plus par semaine afin de combler le gouffre causé par la prestation.

Pour les employés des épiceries, ces derniers ont reçu une bonification jusqu'à 15$/h, mais ils sont perdants s'ils travaillent moins de 33 heures par semaine. Ce n'est pas le temps pour le gouvernement d'encourager les employés de services essentiels, par exemple les épiceries, les pharmacies ainsi que les centres pour aînés, de quitter leur emploi. En effet, c'est le temps de les encourager à redoubler de courage pour soutenir le bon déroulement de la vie en société.

Pour citer une nouvelle de Radio-Canada sur la PCU (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1689123/prestation-canadienne-urgence-questions-reponses-luc-gobout):

"GF - Prenons le cas d’un étudiant qui travaillait dans un restaurant et qui gagnait 150 $ par semaine; s’il a perdu son emploi en raison de la COVID-19, est-il admissible à la PCU?

LG - Oui, s’il a gagné plus de 5000 $ en 2019 ou dans les douze derniers mois, il y sera admissible à la condition, toujours, de ne pas travailler pendant 14 jours consécutifs. Il recevra donc 500 $ par semaine de la PCU et sera plus riche que s’il avait pu conserver son emploi à temps partiel. "

Trouvez-vous cela juste pour les étudiants travaillant encore? Qui doivent continuer de se forcer dans leurs études en plus d'essayer d'augmenter le nombre d'heures qu'ils travaillent?

Ainsi, la mesure de Prestation Canadienne d'Urgence instaurée par le gouvernement Libéral sera potentiellement plus dommageable qu'aidante à l'économie et à la vie sociale. En effet, avec les prestations de 500$ offertes à tous ceux qui n'ont plus d'emploi (et qui ont fait plus de 5000$ l'année précédente), beaucoup d'employés travaillant à temps partiel pour des services essentielles risquent de lâcher leur emploi, mettant lesdits services essentiels en péril. La pandémie affecte déjà négativement les entreprises et les travailleurs, il serait dommage que des travailleurs commencent à quitter volontairement leurs emplois en cette période où ceux-ci fournissent des services essentiels à leurs concitoyens.

Pour remédier à ce problème, nous demandons au gouvernement de M. Justin Trudeau, ainsi qu'à son Ministre des Finances, M. Bill Morneau, l'ajout un palier de prestations pour les travailleurs à temps partiel, qui pourrait être autour de 250$ par semaine, ou encore ajusté selon les heures travaillées habituellement, afin de ne pas pénaliser les travailleurs travaillant à temps partiel et qui fournissent des services essentiels.

Avec un pallier à 250$ par semaine pour ceux qui travaillaient à temps partiel, par exemple, ceux qui travaillent encore à temps partiel auront une motivation à conserver leur emploi, en cette période où beaucoup d'entreprises ont de la difficulté à rester ouverte.

**English version**

As a person working part-time for an SME for two years, in addition to being a full-time student at university, it is unfair that people who worked part-time before losing their jobs because of the prevention taken for COVID-19 receive the minimum wage of a person working full time. This measure is seen to be even more damaging to the economy and social order, by observing that several workers consider leaving their jobs in essential services to receive this benefit.

Take the example of someone working at $ 25 / hr, 12 hours a week. Her weekly income is $ 300 a week, before taxes. Her sector of employment is considered essential, so she keeps her job and the same number of hours (in reality, many have lost hours). However, this taxpayer is paid less than if he left his job, in which case he would receive $ 500 per week. A problem ensues: his employer may run out of employees if this financial strategy spreads. It is unfair for an employer of a company working in an essential field to have to close its doors since it cannot provide more hours to its employees. From the employee's point of view, he should work an additional 8 hours a week to fill the gap caused by the benefit.

For employees of grocery stores, they have received a bonus of up to $ 15 / h, but they lose if they work less than 33 hours per week. It is not time for the government to encourage employees in essential services, such as grocery stores, pharmacies and seniors' centers, to quit their jobs. It is indeed time to encourage them to redouble their courage to support the smooth running of life in society.

To quote a news from Radio-Canada on the CEB (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1689123/prestation-canadienne-urgence-questions-reponses-luc-gobout):

"GF - Take the case of a student who worked in a restaurant and who made $ 150 a week; if he lost his job because of COVID-19, is he eligible for CEB?

LG - Yes, if he earned more than $ 5,000 in 2019 or in the past twelve months, he will be eligible if he still does not work for 14 consecutive days. He will therefore receive $ 500 per week from the CEB and will be richer than if he had been able to keep his part-time job. "

Do you find this just for students still working? Who should continue to force themselves into their studies in addition to trying to increase the number of hours they work?

Thus, the Canadian Emergency Benefit measure introduced by the Liberal government will potentially be more damaging than helping the economy and social life. Indeed, with the $ 500 benefits offered to all those who no longer have a job (and who made more than $ 5,000 the previous year), many employees working part-time for essential services risk let go of their jobs, putting these essential services at risk. The pandemic is already negatively affecting businesses and workers, it would be a shame if workers started to leave their jobs voluntarily at a time when they were providing essential services to their fellow citizens.

To remedy this problem, we are asking the government of Mr. Justin Trudeau, as well as its Minister of Finance, Mr. Bill Morneau, to add a level of benefits for part-time workers, which could be around 250 $ per week, or adjusted according to the hours usually worked, so as not to penalize workers working part-time and who provide essential services.

With a level of $ 250 a week for those who worked part-time, for example, those who still work part-time will have a motivation to keep their jobs, at a time when many companies have difficulty staying open.

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