Il ne se passe pas un seul jour en Guinée, sans qu'on n'entende, ne voit dans la presse, les réseaux sociaux, des images, des récits atroces et insoutenables de viols dont certains conduisent à la mort des victimes.

On compte de plus en plus de mineurs.res. parmi les victimes dont des bébés, de très jeunes enfants et des pré-ados et des adolescents.

Dans un contexte délétère où l'impunité de ces crimes encourage les violeurs à continuer de sévir dans nos sociétés, le chanteur M'Boma vient, dans son titre" KO TOUBA KA KO OUNDOUGAL", de s'octroyer le droit et la liberté de composer un Hymne pour inciter et accompagner les violeurs dans leurs entreprises criminelles.

Il fait l'apologie du viol d'enfants de 10, 15 ans.

M'Boma exhorte dans nos villes et villages, les hommes à violer toute filles vêtue de pantalon, de mini-jupe et robe qu'ils croiseraient dans la rue et sur leur chemin.

Si nous, mères, pères, oncles, tantes, frères, sœurs....société, n'avons pas le pouvoir ( faute d'en être légalement et légitimement investis) d'imposer à la justice de rendre justice à toutes les victimes de viols et de mettre les violeurs derrière les barreaux où ils doivent être reclus très loin de nos enfants..., si nous sommes impuissants à faire faire des exemples et ainsi dissuader les futurs candidats au viol, faire censurer et interdire cette chanson sur toute l'étendue du territoire guinéen, reste néanmoins à notre portée !!!

Nous devons nous lever comme un seul Homme pour obtenir que ce chanteur ne puisse pas, dans un spectacle, sur les antennes de nos médias, nulle part en Guinée, entonner ni chanter cette chanson qui est une ode à VIOLER NOS ENFANTS.

Il est donc de notre responsabilité de dénoncer ce genre de chanson qui compromet chaque jour d’avantage la lutte contre ce fléau qui gangrène notre société.

Nous, parents, proches ou témoins de violences sexuelles sur des mineurs,

Nous tous.tes citoyens.nnes. nous demandons aux autorités compétentes de prendre conscience de l’impact traumatique des violences sexuelles.

Il est donc de notre responsabilité de dénoncer ce genre de chanson qui compromet chaque jour d’avantage la lutte contre ce fléau qui gangrène notre société.

Nous demandons aux autorités culturelles et judiciaires compétentes en la matière de prendre les dispositions qu’il faut pour que cet artiste ne puisse pas continuer à diffuser ce genre de message dans un spectacle, sur les antennes de nos médias, nulle part en Guinée.