Monsieur le Président,

En France,  La maltraitance infantile est devenue un phénomène récurrent ; en effet, dans l’Hexagone, plus de 52000 enfants et ados sont victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques par an. Soit, près de deux enfants en moyenne qui meurent sous les coups des parents et/ou des beaux-parents et un enfant est violé toutes les heures chaque jour.

Ce sont des chiffres accablants et inacceptables ! Aussi, il devient extrêmement urgent que cette maltraitance devienne une priorité absolue en France pour résoudre ce fléau grandissant qui ne fera que s’accroître et se banaliser si nous n’agissons pas pour enrayer ce cataclysme gigantesque…

Ce constat est alarmant et dramatique... Et, pourtant, malgré cette recrudescence de violence inouïe et de meurtres d’enfants qui ne cessent d’augmenter de jour en jour, nous observons avec stupeur que les auteurs de ces crimes odieux ne sont malheureusement toujours pas assez sanctionnés

Nous constatons également avec consternation que tous les auteurs de tous ces crimes d’enfants confondus n’écopent non seulement que d’une légère condamnation qui est, la plupart du temps, avec sursis mais qu'ils seront également amenés à bénéficier d’une réduction de peine pour bonne conduite au cours de leur détention. Ce qui nous paraît très injuste et surtout inadmissible, compte tenu de leurs actes monstrueux sur des enfants innocents !

Quant à la mère passive, voire complice, qui assiste au calvaire quotidien de son enfant ne risque, elle, que d’être accusée que de "non-assistance à personne en danger" et ressort le plus souvent de sa détention provisoire prête à refaire sa vie et enfanter à nouveau dans la plupart des cas… (car, toute personne est libre, en l’attente de son procès et sa période provisoire est aussi prise en compte…).
Sauf qu’être parent implique une responsabilité de protection envers son enfant, un devoir !

Sacrifier un être vulnérable à qui on a donné la vie et envers qui on a un devoir de protection est un crime à part entière, qui doit bénéficier d’un chef d’accusation particulier et d’une peine plus importante que celui de « non-assistance à personne en danger » car il s’agit bien d’un crime par procuration purement et simplement !

La peur, l’aveuglement, « l’amour » toxique entre ces personnes extrêmement violentes ou la soumission ne doivent plus être des circonstances atténuantes suffisantes pour justifier l’inaction et l’inconscience de toutes ces mères impassibles qui restent de marbre face à la souffrance et la peur de leurs enfants qui finissent pas mourir le plus souvent dans des conditions atroces et abominables.
N’oublions pas qu’un enfant entre les mains d’un duo violent et/ou passif n’a aucune chance de s’en sortir indemne et qu'il est complètement à la merci de son ou de ses tortionnaire (s) 

Par conséquent, nous citoyens, nous sollicitons :

- Que des peines incompressibles passent d’office de 30 à 40 ans sans aucune remise de peine quand les faits sont avérés et commis sur un enfant qu’il soit mort sous les coups ou violé car le viol est un crime qui doit être sanctionné aussi sévèrement que n’importe quels autres crimes d’enfants.
Car, ce qui nous révolte et nous indigne au plus haut point, c’est que des assassins et des violeurs d'enfants puissent être remis en liberté au bout de 15 ou 20 ans de prison en sachant pertinemment qu’ils seront prêts à recommencer leurs méfaits sur d’autres enfants innocents ! Et c'est absolument intolérable !

- Que des sentences plus lourdes soient aussi appliquées à toutes « ces mères coupables » d’avoir laissé maltraiter leur enfant, jusqu’à leur mort tragique et de n’avoir rien fait pour empêcher ces crimes odieux sans jamais dénoncer à aucun moment les coups, les brimades et les maltraitances subis qui vont en général crescendo entraînant inévitablement la mort de leur enfant ;

Nous souhaitons enfin : 

Une vraie justice pour tous ces enfants battus, violés ou assassinés, que la justice réhabilite enfin comme il se doit leur mémoire dans le respect et l’amour qu’ils auraient mérité pendant leur si courte vie d’enfants.
Les raisons du passage à l’acte barbare, cruel et gratuit du bourreau et de sa complice ne constituent en aucun cas une quelconque justification qui pourrait les empêcher d’être sanctionnés aussi sévèrement qu’ils le méritent tous les deux.

Pour tous ces arguments évoqués précédemment, nous citoyens, nous vous remercions d’étudier notre demande avec toute l’attention qu’elle mérite et nous vous demandons de mettre en place une mesure de sûreté perpétuelle incompressible et sans remise de peine pour tous ces assassins d’enfants ainsi que leur complice.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre respectueuse considération.

Agissons ensemble contre la violence infantile