La si mal-nommée loi "Bienvenue en France" est le prétexte rêvé pour les présidences notamment de l'Université de Lille et de l'Université Polytechnique des Hauts-de-France de Valenciennes d'appliquer la hausse des frais d'inscription pour les étudiants "extra-européens", passant ainsi de quelques centaines d'euros à plus de 2 700 voire 3 700 euros fonction du niveau de formation (licence/master).

A cette décision arbitraire s'ajoute l'absence de transparence de la part de la présidence puisque, au moment de leur pré-inscription, figurait la mention suivante : "tarifs d'inscription : non renseigné".

Aujourd'hui, ce sont des dizaines d'étudiants qui non seulement se sentent floués par la présidence de l'Université, (parce ne sachant pas payer la totalité des sommes exigées), mais aussi sont dans l'impossibilité :
- d'accéder à l'entièreté des contenus pédagogiques ;
- de bénéficier de la sécurité sociale ;
- de circuler librement et d'accéder à l'ensemble des services scolaires puisque ne bénéficiant toujours pas de carte étudiante.

Ce traitement injuste et discriminatoire a conduit les étudiants à revendiquer :
- L'exonération et le remboursement des frais d'inscription ;
- L'obtention du certificat d'inscription permettant notamment l'inscription à la sécurité sociale, le renouvellement des titres de séjour, la libre circulation et le libre accès aux structures du campus universitaire, ...

Si la meilleure défense individuelle est l'offensive collective, alors battons-nous, travailleurs, travailleurs en formation, mais aussi chômeurs et retraités, pour la satisfaction des revendications de la jeunesse !