Retrouver un quartier propre et agréable

Retrouver un quartier propre et agréable
Habitant.e.s du quartier du petit Ivry
94200 Ivry Sur Seine
Objet : Rendre plus propre notre quartier, partager l’espace publique, diversifier les commerces
Monsieur le Maire,
Mme l'adjointe à la propreté publique, tranquillité publique et prévention de la délinquance.
Mr l’Adjoint aux commerces, artisanat et marchés. Activité économique et emploi. Économie sociale et solidaire.
Nous constatons depuis plusieurs mois une dégradation générale du cadre de vie du quartier Petit-Ivry :
1)Propreté
2) Commerce
3) Partage de l’espace public
En effet, la propreté des rues Jules Ferry, Jean Marie Poulmarch, Baudin, Barbès ainsi que l’avenue Maurice Thorez sont dans un état critique.
Les crottes de chiens pullulent littéralement et l'incivilité des propriétaires de chiens est de plus en plus visible. A tel point, que nous sommes obligés de slalomer voir de traverser pour marcher juste quelques mètres pour à nouveau slalomer ou traverser. Les rues sont dans un état de saleté jamais atteint. Il est inadmissible de voir autant de crottes qui gâchent le paysage et nous empêchent de marcher normalement. Nous sommes constamment obligés de regarder le sol. La rue Jules ferry, la rue jean marie Poulmarch et la rue Barbès sont particulièrement affectées.
La cité Jules Ferry, touchée par ce phénomène, subit de plein fouet ce manque de civisme. Tous les espaces verts de la cité sont jonchés de crottes de chien. Les enfants ne peuvent même plus jouer dans les îlots où les gens sont censés se détendre et les enfants s’amuser. Cela participe, pour les habitants de la cité, à un sentiment d’abandon des pouvoirs publics et de paupérisation. Les espaces enherbés qui l’entourent (rue Jules ferry et la rue jean marie Poulmarch) sont devenus un espace canin géant. Les odeurs sont épouvantables à certains moments de la journée (surtout lorsqu'il fait chaud) et il est insupportable de se promener en étant entouré olfactivement et visuellement de ces horreurs.
A cela, s'ajoutent des dépôts sauvages très fréquents dans nos rues qui réduisent l'accessibilité des trottoirs avec un risque sanitaire élevé pour tous.
La situation et la gestion des rues est catastrophique. Malgré les efforts des agents de voirie qui œuvrent chaque jour pour la propreté des trottoirs, nos rues restent désespérément sales. A titre d'exemple, l'avenue Maurice Thorez est, en fin de soirée, parsemée de déchets venant des fast-food majoritairement : emballages plastiques, papiers, mégots de cigarette. L'ancien supermarché G20 au 46 Bis dans cette même avenue semble être une poubelle. Derrière la grille, un amoncellement de canettes de bière s'y trouve sans que les nouveaux locataires de ce lieu ne prennent la responsabilité de nettoyer l'endroit.
Un autre sujet de crispation notable ces dernières années est la pauvreté des commerces. Nous subissons littéralement l’uniformisation de nouvelles enseignes qui s’installent, sans contrôle de la ville dans notre quartier. L’offre tourne autour de la restauration rapide de poulet bas de gamme, qui participe à la mal-bouffe des jeunes et des habitants les plus démunis. Cela pose de sérieux problèmes de santé publique. Nous sommes en droit d’attendre une diversité et une qualité de commerces dans notre quartier et plus largement dans notre ville. L’exigence de l’installation de commerces doit avoir comme priorité la qualité et la variété de l’offre et de services afin de rendre attractives nos rues commerçantes.
Enfin, le bal des livreurs en scooters et vélos ainsi que les trottinettes sur le trottoir de l'avenue Maurice Thorez devient problématique. Les piétons et plus particulièrement les enfants se retrouvent en danger avec un risque réel de se faire percuter par les incessants zigzag de vélos, de trottinettes et de scooters de livreurs pressés. L'anarchie règne clairement dans les rues et il est de plus en plus difficile de se déplacer à pied à certaines heures de la journée. Le stationnement des deux roues sur les trottoirs est chaotique. L'espace normalement aménagé pour les piétons est de plus en plus réduit et s’apparente davantage à une jungle où la loi du plus fort règne.
Nous vous demandons donc :
1) Nettoyer les rues mentionnées plus haut afin de rendre praticables les trottoirs
2) Verbaliser les personnes qui laissent les crottes de leur animal.
3) Rappeler les règles de savoir vivre.
4) Réorganiser avec les habitants les espaces canins dans le quartier afin de mieux répartir les zones.
5) Enlever l’espace canin de la cité Jules Ferry qui fait converger les propriétaires vers cette zone.
6) Concevoir une solution pour les dépôts sauvages
7) Mettre en demeure les propriétaires du 46 Bis avenue Maurice Thorez de nettoyer la devanture afin de ne pas se retrouver dans une situation d'insalubrité.
8) Trouver une solution pour les jets de détritus ainsi que les mégots.
9) Faire respecter le code de la route et interdire les scooters, motos, trottinettes de rouler et de se garer, même temporairement, sur les trottoirs.
10)Décaler la piste cyclable de l'avenue Maurice Thorez ailleurs ou de matérialiser plus clairement la piste en la surélevant par exemple.
11)Agir pour la diversité des commerces.
Nous, habitant.e.s, sommes excédés par ces personnes qui ignorent le respect du vivre ensemble et de l’incapacité de la mairie à agir concrètement pour enrayer la situation. La tension est de plus en plus palpable et si l’administration municipale n’agit pas rapidement pour stopper ces agissements, les conflits entre citoyens du quartier se déchaîneront. Nous sommes accablés par la misère des commerces qui nous oblige à nous déplacer ailleurs. La ville d’Ivry Sur Seine ne doit pas devenir une cité dortoir. Sa proximité avec Paris ne doit pas être une chance pour les commerces parisiens.
Nous sommes prêts à écouter et construire avec vous une solution ciblée et adéquate à ces situations invivables pour les habitants.
Merci pour votre réponse.