Bonjour,

Mi-juin derniers, les élèves et leurs entreprises ont été prévenus par l’ICAN d’un changement fondamental concernant le rythme des cours en CFA, effectif dès la rentrée, ce sans préavis.
Les cours dispensés au centre de formation ne se dérouleraient non plus le vendredi mais le samedi.

Parmi les arguments présentés :

• Une problématique d’effectif dans les nouveaux locaux (pourtant plus grands)
• Une question de disponibilité des professionnels intervenants
• La volonté de passer sur une politique de retour au « présentiel » strict

Bien que certains de ces arguments s’annoncent comme une progression au vu des difficultés rencontrées au cours de cette 4ème, il n’en ressort pas d’arguments imparables en faveur d’un changement de rythme aussi impactant.

Pour ainsi dire, l’enquête menée auprès des élèves concernés pointe que de tels changements seraient d’autant plus délétère, tant pour la vie des étudiants, que pour leur implication en entreprise !

Vous trouverez ci-dessous une sélection non exhaustive des arguments en défaveur d’un tel changement.

 

Raisons pédagogiques :

Le passage des cours au samedi semblent s’accompagner d’un changement du coordinateur de section. Celui-ci nous suit sur la direction artistique et la production de nos projets de master. Il s’agirait d’un changement pédagogique risqué, qui s’avérerait regrettable, au point de mettre en péril l’avancée de nombreux projets, voire de fragiliser la cohésion artistique des productions.

De plus, la réalisation de sorties culturelles dans le cadre des sorties OPEN en deviendrait plus compliquée. Beaucoup de musées ont des horaires restreints le dimanche, et sont fermés le lundi.

 

Raison professionnelle :

Au même titre, ce changement de rythme pose problème au sein de nos entreprises respectives.

L’énergie dépensée pour réorganiser un rythme bien rodé à l’issue de cette première année peut mettre en défaut certaines productions. D’autant que les lundis font souvent office de jour d’ajustement pour les studios traitant des projets longs. Cette seconde année est pour nous l’occasion de gagner en maturité au sein de nos entreprises respective, résultat d’une confiance mutuelle grandissante qui s’est renforcée tout au long de l’année. Ne pas être présent les jours de réunion et d’ajustement risque de ralentir la progression en interne.

 

Raisons économiques :

Une partie des élèves ne vivent, ni ne travaillent à Paris. Ceux-ci investissent déjà une partie de leurs revenus dans leurs déplacements en trains afin d’assister aux cours. Le prix des billets le week-end, ainsi que leurs disponibilités, sont bien différents !

En outre, pour une partie des élèves, le revenu d’alternant ne permet pas de subvenir à l’ensemble de leurs besoins. Ceux-ci se sont organisés en cours d’année pour trouver des jobs le week-end, leur offrant un revenu complémentaire.

 

Raisons personnelles et sociales :

Dernier élément mais pas des moindre : celui de l’impact sur la santé mentale des élèves. Un tel changement n’aura d’autre résultat que celui d’isoler et de mettre en porte-à-faux les élèves avec leur vie sociale et familiale.

Vivre en décalé avec le reste de leur entourage, ne pas pouvoir assister aux réunions familiales, et devoir se priver d’évènements importants dans une vie de jeune adulte, sont tout autant d’éléments qui fragiliseront la stabilité des étudiants concernés. À cela s’ajoutera une fatigue grandissante, étalée sur une année diplomate.

Cela n’apparaît pas être une stratégie judicieuse…

 

Cette pétition vise à récolter le soutien des élèves, des entreprises, et de toutes personnes concernées et lésées par un tel changement.

N’hésitez pas à la partager !

Tâchons de faire changer les choses tant que possible. Il en va de la qualité du travail fourni en entreprise, mais aussi des projets de fin d’année, vitrine de l’école.

 

Merci !